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( Si ) )
trturnent , on enlève les clavettes de fer qui 'maintiennent en place une des petites tra-
verses du cbassis ; on fait ensuite passer dans'
l'intérieur deux rangées de cordes chargées de sel, de manière que la pièce mobile soit entre deux ; oui remet la traverse en place : lors, à l'aide de deux poulies on élève la machine jusqu'à l'extrémité supérieure des cordes, puis deux ouvriers placés à droite et à gauche, mettent la machine en mouvement au .moyen des cordes attachées à la bascule ; en faisant 'descendre la machine peu-à peu , on brise ainsi le sel sur toute la longueur des
cordés. Cette opération se nomme abatue. OU Fait deux abatues , par an, quelquefois trois, mais rarement; on ne peut commencer ce
travail que vers le milieu de juin ,( v. st. ) et on est forcé de le discontinuer sur la fin d'août, à raison du climat de ce pays qui est froid _et très-humide. Chaque abatue produit trois mille cinq cent à -quatre mille quintaux de sel très-blaris'et d'une excellente qualité.
Ce moyen konornique d'obtenir du sel,
presque sans bois , ou en n'en consemmant du moins qu'une petite quantité , est jusqu'à présent particulier aux salines de ce départeAvantage ment. Le citoyen Nicolas pense qu'il auroit qu'il Y au'it encore plus de succès dans les salines du jura, eette, et .sur-tout dans celles de la Meurthe , où la te,mpérature est bien plus favorab!e à son -
,
gAti Sura,et de succès. II croit qu'où y pourroit faire six abaMeurthe.
tues , année commune , ce qui produiroit , sur un bâtiment d'une dimension double de celle du bâtiment de Moutiers, quarante-huit mille quintaux
quintaux de sel ; ensorte qu'en multipliant ces bâtimens sen lem ent dans les salines de la Meur-
the , où les eaux Salées sont très-abondantes, la plüpart à 16 ou 17 degrés, et les moindres â 13. on Peurroit porter la formation du sel à plus de huit cent Mille quintaux , étrenne consommeroit que le -quart du combuStible employé aujourd'hui à la fabrication de cinq cent muiie quintaux environ. L'établissement de ces bâtimens ne seroit pas très coûteux. Ils demandent , à la vérité , beaucoup de bois et de cordes , mais très-peu-de mAçonnerie ; l'entretien seroit peu de chose ; depuis hUit ans que
celui de Moutiers existe, il n'a exigé que le
remplacement dé quelques cordes. Ce bâtiment de graduation- a environ deux cent cinquante pieds de- longueur. Il es divisé en six arches par des murs de deux pieds d'épaisseur , revêtus *de planches de sapiri bien jointes' peur' empécher que l'eau Salée ne les pénètre , et éviter par-là leur prompte détérioration. Chaque. arche renferme quarante petits chenaux ou auges de sapin de six pieds de longueur, et autant de lignes -ou rangées de cordes doubles ou sans fin. Chaque i'an gée est composée de vingt-cinq cordes , fixées perpend iculairement et parallèlement à la diSta n ce,
de trois pouces l'une de l'autre: Il y a ainsi n000 cercles simples dans chaque arche , et 12000' dans la totalité du bâtiment. L'extrémité inférieure des cordes sans fin est .
fixée par des chevrons de bois de sapin
d'une longueur égale à celle des petits .éhe-e naux supérieurs. 'La grosseur des cordes n'ék-; fourn. des Mines. 217i'vô'se ,
an 3,