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(6) facilement, par la calcination à l'air , en un oxide mixte de cuivre et d'étain , de forme pulvérulente , pourroit être employé dans cet état, à l'affinage du métal de cloche.
La théorie
de
cet affinage consiste à ,
oxider l'étain contenu dans le métal de cloches que l'on veut affiner ; , en s'oxidant., se sépare du cuivre que l'on obtient
ainsi dans un assez grand état de pureté. Pour
cet effet , on calcine séparément sur la sole d'un fourneau de reverbère , ioo livres par exemple de Métal de cloche ; cete opération .produit un oxide mixte de cuivre et crétain oui, projette ensuite, Sur 200 liv. de métal Ce cloche en fusion , et bien brassé avec le bain de métal de cloche , opère la séparalion du cuivre qui y est contenu ; du métal de cloche qui s'affine enlève l'oxigène au cuivre oxidé qu'on a introduit dans le bain.
Ce cuivre réduit s'unit à celui du métal, de
cloche ,. tandis que l'étain oxidé, qui s'en sépare se dissipe en partie en brûlant , et passe en partie dans les scories qui surnagent le bain de métal en fusion. On retire pour produit de cette opération faite sur 5oo liv. de métal de
cloches ( dont un tiers où lao livres ont été oxidées. préliminairement dans un fourneau séparé): à.. .Deux cents livres environ de bon cuivre. 2.. Cent vingt à cent vingt cinq 1. de scories refondues , produisent le speis , ou métal
aigre et cassant que nous examinons. Ce speis , ou réSidu, n'étant lui-même qu'un alliage d'étain et 'de cuivre, où ce dernier nié-
tal entre encore pour plus de deux tiers ;
en résulte que ce speis , réduit sur la sole d'un. fourneau de reverbere , en oxide mixte d'étain et de cuivre, projetté , dans cet état d'oxide sur le métal de cloche en fusion , et bien brassé dans le bain de ce métal, en opéreroit l'affinage, et pro d uiroit la séparation du cuivre, tant de celui contenu dans le métal de"
cloche, que d'une partie de celui contenu
dans le speis employé à faire ce départ. En -oxidant, par exemple, cent vingt livres. de speis, et employant cet oxide mixte d'étain et de cuivre à affiner deux cents livres de
métal de cloche, il est probable qu'on obtiendroit deux cents livres de cuivre et environ cent dix livres de scories, qui, refondues, donneroient un speis plus riche , en étain, et moins riche en cuivre, que les cent
vingt livres du premier speis employé d'abord. Ce second speis , oxidé., eu calciné, et employé de nouveau à rin second affinage de métal de cloche, fourniroit encore du cuivre, et reproduirait des scories d'autant plus riches en étain et plus pauvres en cuivre. Il est probable, que par des départs successifs, opérés ainsi à l'aide du speis ( stil., des quantités de
métal de cloche, décroissantes. > à chaque affinage , en raison de l'appauvrissement, en cuivre , du speis employé ces départs ) , on parviendroit à enrichir ce speis en étain, et à diminuer beaucoup la quantité de cuivre qu'il retient... Le citoyen Pelletier , chimiste , qui a beauOU p concouru à la découverte du procédé,
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