Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 319]

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de feu, il faut le réserver pour la fin de ration. On pourroit même essayer de conduire le feu de manière qu'il ne parvint jamais à un

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iecssaire .pour le préserver de l'action immédiate du vent deî, soufflets. Cette ouvertui e est ce qu'on nomme le chio deins les affineries eh

point suffisant pour faire entrer en fusion le fer coulé. On se borne roit à l'augmenter graduelle-

grande renardière , où l'on fond la fonte à

ment, à mesure que le fer ayant éprouvé un

Sur la conduite de l'opération, Cancrin nous fournira aussi quelques vues qui doivent trouver place ici. Il veut qu'on ne mette d'abord

sur l'autel que le quart de la fonte dont on veut charger le fourneau. Ou attend qu'elle commence à se rendre dans le creuset pour faire

agir les soufflets. On ajoute peu-à:peti de :la fonte en petits morceaux, et l'on brasse fréquemment avec un ringard ; e'est l'inspection de la matière ,qui doit faire juger du moment oit il convient die brasser, et de celui où il faut ajouter de la fonte. Dans le temps où l'on re garde dans le fourneau , il est bon , pour mieux

voir, de ne pas mettre de combustible. Si la

fonte est de mauvaise qualité, on ajoute de. la'

castine ou du fer de meilleure espèce. Nous avons vu ,que Canerin recommande, :-anssi de tenir toujours un peu de laitier sur, la fonte pour empêcher que le fer ne se bride, c'est àdire , ne s'oxide, les métallurgistes s'accordent à recommander de ne charger le foUrneau que peu-à-

peu , de mettre la fonte sur l'autel , soit en

petits lingots, qu'on nomme gueltsets, soit en fragrnens de gueuse , soit mieux encore en. plaques minces coulées exprès pour présenter à la flamme beaucoup de surface. La chaleur, quelque soit le degré auquel en là porte, doit etre graduée; et si l'on veut donner un coup

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commencement de réduction, devien droit plus difficile à fondre. Peut être obtiendroit-on par ce moyen, une quantité encore plus considérable de fer malléable, et avec une moindre consommation de combustible. Nous supposons que nos lecteurs ont étudié le beau travail des citoyens Monge , Vandermonde et Berthollet , stir le fer et l'acier, inséré dans les mémoires de l'académie, année 7S6, et qui a été extrait dans le journal de Physique. La théorie ingénieuse que ces savans ont su rendre si évidente et si facile à :saisir , est d'un usage indispensable pour tous les citoyens qui s'occupent de la fonte et de la fabrication du fer. Sans le flambeau de la théorie , la nature leur semblera toujours inégale et bisarre , lors même qu'elle observe la marche la plus régulière et la plus constante. Ceux qui ont pris /a peine de remonter à la cause des phénomènes, ont toujours un grand avantage sur- ceux qui attendent leur instruction -des leçons lentes et incertaines de l'expérience. Nous invitons aussi les artistes à relire ce que Pléanmur a écrit sur l'art d'adoucir le fer de .gueuse , et quelques mémoires. de Grignon relatifs. à ces mêmes objets. C