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terre noire étoit comme effleurie en quelque endroits; elle avoit une forte odeur de souffre, et plusieurs échantillons sont couverts d'une énorme quantité dé pyrites. Le citoyen Lemasson fit creuser de quelques pieds au bord d'un
chemin, creusé lui même de 8 ou ro pieds par les eaux. Il trouva dans cette fouille une
assez dTande quantité de bois en partie bituminise , dont la cassure ressembloit à celle de la houille, qui bridoit avec une odeur analogue à celle de ce combustible, et avec une flamme très - claire et très vive.. Il présume qu'en creusant phiS profondément , on renconfreroit un bitume plus élaboré. Et à 'l'amerLe même observateur a visité aussi la comville. nirine de TamerVille , située au nord-est de Valogne. Le terrain y est inégal , comme à Erignebee et à Saint-Martin. Il est aussi à-peuprès de la inèrne nature. Pendant l'hiver , il suinte à travers les cailloux roulés une liqueur noire comme de l'encre, dont quelques habitanS se servent même pour teindre du fil. C'est une espèce de vase très, douce au toucher. Le citoyen Lemassen fart remarquer que cette ma-
tière se trouve dans un grand nombre d'en-
droits, et toujours à peu de distance des sources minérales.
Les citoyens Sorel ont fait approfondir à de un demi-quart de lieue de Montebourg , et houille à Mor, tout"près de la route de Carentari , deux puits tebourg. de quarante pieds chacun. On y a trouvé une pierre calcaire arenacée , lardée de bois fossile. La grande quantité d'eau a empêché la poursuite Autres te-
'liera('
( 17 )' poursuite de ces ouvrages. L'endroit où ces' puits sont situés est dans une plaine assez vaste , bordée de Montagnes 'quartzeuses. Il est à croire que l'épaisseur des couches calcaire S est très-considérable dans cet endroit, et comme ce n'est pas ordinairement dans cette espèce de terrain que la houille se renct .ntre, les citoyens Duhamel pensent que ces recher-
ches méritent peu d'attention.
Ils ne prononcent pas tout-à-fait de même Et à St. Satt, sur une tentative faite, en 1778 , dans la corn-
/nulle de Saint-Sauveur. A la vérini , après c? avoir creusé jusqu'à cent cinquante pieds par un puits perpendiculaire , on ne trouva que des bancs de galets, et le défaut d'air fit abandonner les travaux ; mais on ne peut. asseoir
aucun jugement, cette entreprise ayant été mal dirigée. Un banc- de schiste noir trèspourri , qui parut un assez bon indice , avoit donné lien a' ces travaux. Nous avons dit qu'il y à près de Eriquebec des minerais de fer. Il en existe aussi près de.
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Valogne. Les uns et les autres:ont, dit-on,
été exploités pour alimenter une ou plusieurs forges qui ont existé autrefois dans le pay,s et que le défaut de bois a probablement fait abandonner. La commune de I3riquebee a sur son territoire plusieurs sources d'eau fer rugineuse. On y voit aussi , à un endroit nommé Louglé , &l'extrémité de la commune, du coté
de Sottevat , les Vestiges d'une grosie forge qui, à juger d'après d'anciens baux , existoit encore en 1688. Des gueuses encore existantes Journal des Mines , Prairial an 3e.
Forges abc!,