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( 4o ) Enfin, un grés quartzeux qui recouvre .et
soutient les couches de houille de Ste-GeorgeChatelaison , en Anjou, ( département de Mayenne et Loire , ) vient totalement confirmer cette observation. Ce grès est si homogène , son grain est si fin , si serré , il est si dur, qu'il faut le regarder avec attention pour
ne pas le prendre pour un quartz primitif..
J'ai été long-temps à rencontrer l'espèce de rocher dont il est le débris ; enfin, je l'ai trouvé sur le chemin de Tigny à Villiers. Un quartz
primitif s'y présente en grandes masses de couleur laiteuse. Nous avons dit que le nombre et la qualité 'des couches placées entre les houilles, étoient très-variés ; on peut , pour s'en faire une idée , consulter la description que donne Lehman des couches qui se trouvent derrière Nordhausen , dans le comté de Hohnstein et qui environnent lé Hartz , jusqu'auprès du comté de Mansfeld. (
L'on verra que des lits d'argile , de pierre calcaire, de sable , de gravier et de cailloux, de brêches, d'ardoises, etc. etc. peuvent être placées entre deux veines de houille ; mais une loi frappante , c'est que ces lits sont composés des débris des roches antiques en-. vironnantes , ou de ceux: des couches secon-
daires inférieures, on enfin des débris des roches primitives, et de Ceux de quelques lits seeendaires. Il n'est donc pas étonnant que le nombre et la qualité en soient très variés. -
),
SECONDE DIVISION. Des charbons qui gissent dans la pierre calcaire. Long-temps les systèmes des naturalistes ne
leur ont pas permis de reconnoltre que l'on pût trouver de la houille dans la pierre calcaire. Enfin , le citoyen Bernard de Marseille a démontré cette grande vérité, non pas par un, mais par deux cents exemples que présente la Provence sur plus de vingt lieues de
longueur. M. de Saussure à qui la minéralogie doit beaucoup, et à qui les naturalistes accordent à juste titre beaucoup c,ie précision dans les observations, fournit aussi plusieurs exemples de ce genre, dans divers endroits des Alpes.
(c Les mines de charbon de Provence, dit D) le citoyen Bernard, sont situées au pied D)
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des phis hautes montagnes de la basse
Provence. Elles courent dans des collines contiguës, peu inégales, où le terrain est d'un rouge blanchâtre. L'organisation in-
térieure des collines n'a rien de remarquable pour des yeux ordinaires. A la première couche de terre succède un
banc de pierre plus ou moins épais ; vient ensuite une autre couche de terre de même D'D nature que la première, qui repose à son tour sur de nouveaux bancs de pierre dure. Cet ordre continue ainsi jusqu'à une proD) fondeur qui varie, et après laquelle les Liu
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