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OBSERVATION GÉNÉRALE. Dans tous les cas possibles , il faut s'attacher à bien connoître le rocher qui compose le toit et le mur des veines que l'on exploite, et à bien saisir leur différence. Si l'on veut éviter des écarts souvent dangereux il ne Faut jamais perdre dé vue ces deux lisières. Il arrive cependant quelquefois que les veines sont trop puissantes , et le terrain trop peu solide pour permettre de les exploiter , en une seule fois, sur toute leur largeur; alors, mais ce cas est ,
e \cessivem:- nt rare, il est .indispensable de
faire des traverses à gauche et à droite, jusqu'à la rencontre des Véritables salbandes.
Je ne prétends pas avoir décrit tons les divers accidens auxquelles les veines de charbon s'Oient sujettes. La nature est si variée que ce seroit une folie d'enireprendre de dé. criée tous ses phénomènes. J'ai parlé seule-
Ment de ceux que j'ai remarqués dans diverses exploitations, soit 'en les dirigeant. moi. meme , soit en les visitantcomme amateur.
Si tous les préposés à la direction des mines eussent été instruits , il n'y a pas de doute que nos connoissances seroient bien plus étendues sur cette partie si intéressante de l'Histoire Ntiturelle. Les établissemens seroient bien plus. m:dtiplies , et nous ne serions pas les
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tributaires de nos voisins pour des objets de première nécessité. Malheureusement il faut aux. hommes des siècles pour les éclairer.
QUATRIÈME SECTION. Apperçus sur les ineces extérieurs , etc.
Je crois avoir démontré, dans la deuxième section de ce mémoire , que les pays antiques ont un rapport constant avec les couches secondaires dans lesquelles les houilles sont renfermées ; que ce fossile est déposé sur le flanc des montagnes primitives , ou dans des bassins formés parleurs chaines ; que ces bassins com- muniquent toujours ensemble , et qu'on peut les di viser .en .trois espèces
Vallée principale, Vallée latérale, Vallon transversal. Nous avons encore fait voir que les houilles
sont quelquefois recouvertes par une épaisr
seur plus ou moins considérable de dépôts qui leur sont étrangers ; que ces dépôts sont dans les parties basses des vallées latérales et ,principales , tandis que 'ceux qui renferment des
houilles se présentent ordinairement à nud dans les parties les plus élevées des vallées.
Beaucoup d'exemples donnent à préjuger qu'il est plus ordinaire de trouver des houilles clans les vallées latérales , que dans la principale , qui, étant toujours plus basse , est quelquefois recouverte, comme nous venons de le dire , de dépôts étrangers aux houilles, G ne permettent pas que l'on voye ce fossile a. déco u-
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