Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 99]

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( 28 ) y' faire une tentativ,e, on pourroit , avant dee corrimencer- une galerie , le sonder sur le dessus de la montagne , c'est.à dire , à l'endroit où il parolt du minerai à' la superficie , et y faire une espèce de:puits-de six à 'huit toises ,

-de profondeur, cpu auroit la mente inclinaison que ce filon : pour lors , si on recennoisson dans cette recherche que la roche sabloneuse, qui 'annonce souvent un filon superficiel , se

changeât en une gangue de bonne qualité ,

né le minerai se soutint Cl devînt plus abondant , enfin -que le filon fût mieux réglé , po-Ma-oit se déterminer à faire une galerie dans

le bas de la montagne ; car on ne: devroit regarder ce puits que comme une tentative liminaire, 'et et non comme un travail que hri dût ériivre'dans une exploitation réglée. J'estime que la galerie .que j'ai proposé de' faire à mi-côte de la montagne, coûteroit envirdn quinze mille livres. On ne peut y employer que trois mineurs et un manoeuvre , qui travailleroient alternativement de deux en deux, le jour et. la-nuit , ainsi qu'il est de coutume faire dans les travaux des, mines , pour accélérer les opérations. Quant à la tentative que "ai indiqué de faire sur le dessus. du filon , comme on ne pourroit travailler que le jour, on y emploieroit deux mineurs et deux manCeuvres ,- et il ,en coûteroit'environ cent louis ou_ mille écus.. 411.nes de cuivre dc Linguizeta , district de Cervione , canton ou Piéve de rdé. On tronve dans la Piève de Verdé ; un filon

( n9 de mine de cuivre -situé à une demi-lieue de Linguizeta , près _le ruisseau de Scinanté , à la droite du. chemin appelé la si rada

Talone. On l'a autrefois travaillé sur une

veiné latérale qui ne paroît pas avoir de suite. Comme le travail, 'que l'en a fait est très-peur de chose , il. est à présumer que l'on a peu

tiré de mii-urais. Il s'en faut même que l'aspect de cet ouvrage réponde à,ice que nous

avions entendu dire de cette 'mine ; mais comme il inc fut aisé de reconnoitre que ce n'étoit qu'une branche échappée , ainsi que nombre d'autres que l'on trouve aux environs; je présumai qu'il' pourroit sé rencontrer une veine principale, Cc qui m'a engagé à examiner

la montagne avec la plus grande attention.

J'ai remarqué effectivement un groupe de rochers, qui paroissoit .étre l'aecompagneinent

d'un filon. J'aie été en faire la visite., et j'ai reconnu que ce rocher recouvroit Un filon principal. J'ai fait faire qu,elques cbups de mines dans différens endroits, parles ouvriers que j'avois avec moi, et j'ai trouvé de la mine de cuivre pyriteuse , de .couleiir de gorge de pigeon , parsemée d'un peu de vend de mon-

tagne. Il. est vrai que cette mine est encore

fort dispersée dans sa gangue ; mais cela n'est pas surprenant', puisque. ce n'est que le cha-

peau du filon, et que le Minerai encore superficiel , ne peut être plus pur et avoir de la suite, qu'à une certaine profondeur. Il parolt que ce filon sera peu incliné, ce ,qui en rendra les travaux plus faciles et mains dispendieux. 3.YAiliçurs si on fait attention aux .différentes