Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 237]

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Expérience. Cent parties de la même ma-

.tière, traitées avec l'acide muriatique, ont été réduites

RAPPORT

à 70 : les 30 parties dissoutes étaient de l'alumine que l'ammoniaque _précipite entièrement. Ces expériences , que le >défaut de matière .n'a pas permis de multiplier davantage , démontrent cependant que cette plombagine n'est rien moins que pure; qu'elle est au contraire un mélange de terre et de carbone combinés avec une très-

Sur les mines de plomb de Vedrin Par le C. BAILLET, inspecteur des mines,

petite quantité de fer.

La première expérience fait .voir que 200 parties de cette mine contiennent 76.. parties de terre, qui jouit de tous les ,caractèrês de la silice. I,a seconde expérience y démontre la- présence de 78 parties d'alumine mêlée de 4 parties de fer.

La quatrième expérience enfin, prouve que l'alumine ne provient- pas du creuset , la matière n'y étant pas d'ailleurs restée assez long-temps pour avoir pu l'attaquer. Il ne faut donc qu'ajouter ce qui manque aux 200 parties, pour -avoir le poids du carbone ; .et ce déficit étant de 46 parties, noirs en conclurons que cent parties. de ..cette matière sont cbmposées de silice 38. 2.° 'd'alumine

3.° de fer 4.° de carbone.-.

..

2. 23.

loo. -

Le peu de consistance de Cette plombagine, les matières terreuses quelle contient, et sa conteur pâle

rendent incapable de pouvoir servir à faire des érayons , et de remplacer la plombagine crAinleterre .dans les usakes auxquels ou l'emploie ordinairement.'

RAPPORT

renseignemens que j'ai recueillis sur les mines de Vedrin , et mes: observations propres-,

ont rapport tant à l'histoire de ces mines, qu'à leur administration , à leur exploitation, et au traitement du minéral. Je les ai divisés en x 8 articles

séparés , pour les présenter avec plus d'ordre, et j'y ai joint le plan topographique de la surface, avec une explication de la marche du filon, et de la position des fosses. .° Découverte et situation.

La mine de Veclrin est située sur lé village du

même nom, commune de Frisée, à une heure et

nord de Namur. Sa découverte remonte au commencement du

dix-septième siècleÇe fut en l'année 612 que des ouvriers,' exploitant un filon de mine de fer entre Vedrin et la MOuzée, trouvèrent des grains et des morceaux: dé galène épars à 12 toises de profondeur.

En 1624 , on trouva la suite du même-filiiii en deçà de Vedrin , et l'exploitation commença alors à se faire avec une grande activité. Journal des Mines , Fructidor, an HI.