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pourrait revivifier le cuivre. L'addition du borax n'est pas absolument nécessaire, mais on obtient alors. beaucoup Moins d'argent , c'est--à-dire qu'il en reste davantage dans le cuivre. D'un mélange de i 20 grains d'argent et 4.o de cuivre, l'auteur a retiré , en employant 40 grains de borax , t 17 grains d'argent. Il pense que le déChet serait encore moins considérable en grand. ( Page ). )
I I I. Sur un nouvel appareil distillatoire ; par le Professeur RTZER.
ON sait quepour que l'eau entre en ébullition., il faut que les parois du vase qui la contient reçoivent immédiatement l'action du feu ; elle ile saurait bouillir au bain-marie. Il faut donc , pour vaporiser des liqueurs, présenter à l'action immédiate du feu une plus grande surface de parois c'est ce qu'on fait en donnant à l'alambic la forme d'un cylindre alongé , dont le diamètre soit à la longueur dans le rapport de 37 ou 3 8 I00. L'auteur entre dans quelques autres détails de construction.
I V. Observations du Professeur WoLF, de Berlin, sur un quatrième règne de la nature que l'on cherche à
introduire.
LE professeur Widemann était d'avis , comme Muschenbroek, qu'il fallait admettre dans la natuf-eun règne, sous le nom de règne athmosphérique ou météorique. L'auteur réfute cette opinion : ilpense
que les fluides élastiques qu'on prétend classer dans ce nouveau règne, ne sont pas du ress6rt de l'histoire naturelle. S'ils sont pi-oduits par la
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décomposition artificielle des corps, ils appartiennent à la chimie, et non à l'histoire naturelle, qui considère les corps dans l'état oU la nature nous les offre ; s'il s'agit de ceux qui existent tout formé dans la nature, tels que l'air , le calorique, l'acide carbonique , &c., c'est encore à la chimie ou à la physique qu'il faut en renvoyer l'étude , car ils
n'ont point de caractères extérieurs auxquels on puisse .les reconnaître, et l'histoire naturelle, pro-. prement dite, ne s'occupe que de ces caractères. Au reste, les noms d' athmosphérique ou de mé*-
Korique paraissent àfauteur avoir été mal choisis pour désigner des corps, dont plusieurs, entr'autres le fluide magnétique, l'électricité, &c. ne se trouvent pas exclusivement dans rathmosphère. *Si on veut les admettre dans les règnes, il faut les placer dans le règne inorganique , improprement nommé minéral, et qui ne semble les exclure qu'à cause de cette mauvaise dénomination, V. Zes .Cimetières qui sont dans les villes ont-ils véritablement une influence nuisible sur la santé de leurs
habitans ! par ic Professeur WURTZER. L'AUTEUR de ce mémoire n'admet point que re. Yoisinage des cimetières soit aussi nuisible qu'on le dit ; il cite pour preuve de son opinion la santé florissante des moines. On n'a pas remarqué non
plus que les curés et tes maîtres d'écoles , dont les maisons touchent d'ordinaire aux cimetières jouissent d'une santé moins bonne que les autres habitans du même lieu, ni que les épidémies atta-
quent de préférence ceux qui demeurent dans , confirme ce leur voisinage. La. théorie., qu'indique déjà l'observation. Les lieux, d'aisance
doivent être plus préjudiciables. Au reste ,
il