Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
f71 )
70 ) distinctes ; savoir : la néphrite Ç serpentinus neplzriti; ces,), la serpentine commune ( serpentinusgenuinus), , et la ser'l'ardoise chlorite ( serpentinus pendue cristallisée ( serpentinus cristallisants). Les trois premières se trouvent en Sibérie : il est douteux que la dernière s'y rencontre, et même qu'elle doive
être mise au nombre des serpentines auxquelles
la pierre de lard semble appartenir beaucoup mieux.
L'auteur observe que la serpentine de Tobolsk se divise en esquilles , tandis que celle de Pyschma est presque cornée : il pense que dans les minéraux qui se divisent en esquilles , lae forme de ces frag-
'mens peut fournir de bons caractères. Ainsi les esquilles de la serpentine étant rompues offrent une cassure plus large que dans la néphrite où elle es aIongée ou presque ovale. Les esquilles de la serpentine sont vertes , celles de la néphrite sont blanchâtres ; enfin les premières
sont plus grosses et plus pointues que les autres
(Pag. 39t et 493.)
XVL Observations de VAN-MONS, T."` D;1. NS le résidu d'un mélange d'alcohoï et d'acide stilfurique qui s'était évaporé spontanément , ce chimiste a trouvé des cristaux d'acide
oxalique. Il présume que l'hydrogène et le carbone de l'alcohol auront emprunté à l'acide sulfurique , l'oxigène nécessaire pour s'acidifier; mais comme l'acide sulfurique ne s'est point changé en acide sulfureux , il faut qu'il ait repris dans l'atmosphère ce qu'il avait perdu : cette expérience prouve que l'acide sulfurique peut, aussi bien que l'acide
nitrique, convertir l'alcohoI en acide oxalique et probablement il en est de même de tous les acides auxquels l'alcohol peut enlever le principe acidifiant. L'acide acéteux , uni à l'alcohol , doit donner, dans le résidu, de l'acide malique pur ; car
il ne faut, pour que ces deux substances soient converties en cet acide, qu'ôter de l'oxigène à la première et en ajouter à la seconde. Au reste Fauteur ne donne ceci que comme une hypothèse. Au contraire, un mélange de sucre , d'acide nitrique et d'eau , conservé 3 ans dans une bouteille fermée, avait acquis l'odeur pénétrante d'éther sulfurique, et n'étaitpresque plus acide. Il est probable que les principes constituans du sucre avaient formé d'abord de l'alcohol et ensuite de l'éther ; peutêtre aussi l'hydrogène et le carbone avaient-ils été acidifiés immédiatement par l'acide nitrique ,. et' .-eetait-il formé aussi de l'éther. 2. Par la combustion du gaz hydrogène dans Je gaz oxigène , on obtient quelquefois de l'acide sulfurique , ce que l'auteur attribue au soufre qui est -toujours uni en plus ou moins grande quantité au gaz hydrogène qu'on retire de l'eau par le moyen 'de l'acide sulfurique. 3.' Le sublimé corrosif durcit et blanchit d'abord les matières grasses colorées par le carbone, ensuite il les noircit en perdant ses propriétés acides et en se décomposant presqu'entièrement. Le même phénomène à-peu-près a lieu lorsqu'on fait brûler de l'esprit- de-vin rectifié , à plusieurs reprises , sur du sublimé : les deux substances se décomposent ;
on dirait même que l'acide muriatique subit une
décomposition.
4. La composition pharmaceutique connue soue
le nom de nutritum, qui es t une combinaison d'acétate,