Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 12]

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(22) Les chaudières en fonte de fer, sont les seules proposables ; celles en tôle, ont l'inconvénient des clous qui gênent pour enlever le schlot écailles : celles en plomb , rassembler et enlever les sont de peu de durée et dangereuses.

3p. Si la Convention

nationale regarde les __Inoyens que je propose comme utiles, elle peut en

faire faire l'expérience sans rien déranger aux travaux actuels des salines. Quoiqu'il y ait 37 poêles à Dieuze, 6 seulement sont communément en activité : on peut disposer du local des 3 t autres niais ce nombre n'est pas nécessaire. Il suffit de s'assurer, parle fait, dans le local d'une seule poêle, de l'avantage des dispositions proposées , et de comparer les résultats avec ceux des procédés em-, ployés jusqu'ici.

CONCLUSIONS du Conseil des mines sur les moyens d'amélioration proposés par le représentant du peuple LOY SEL.

A. Relativement à la richesse des Salines de la Meurthe.

E conseil des mines pense que le département de la Meurthe, qui renferme dans le district de Dieuze la saline de Dieuze, et :dans le district de Château-Salins , les salines de Château-Salins et de Moyenvic, est celui de la France le plus riche et le plus favorisé de la nature, à l'égard des sources salines : tout s'y trouve réuni, richesse et abondance des eaux, voisinage des 'bois, des tourbes , des houilles , débit assuré , transport facile.

( Le tableau ci-joint contient l'analyse des trois sources qui y sont exploitées, d'après Ie chimiste IVICoLAs.)

A Moyenvic on ne se sert, pas :des eaux de la source abondante qui y existe, mais on y rqoit,.par une conduite

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en tuyaux de bois, de deux lieues de longueur, les eatim plus Cortes de Dieuze , que l'on ne peut consommer faute,, de combustibles. La source de Château-Salins est i'népuisable , d'où il

résulte qu'il est certain que l'on pourrait augmenter considérablement /a formation du sel , si on pouvait y suffire avec les .combustibles que l'on a, ou s'en procurer vantage. Nous croyons que si on avait besoin encore d"tine plus

grande quantité d'eau salée , il serait facile de se ;servir; d'anciennes sources connues , ou plutôt-d'en ouvrir dé nouvelles plus avantageuses, en y faisant dés. puits parfaitement cuvelés , à la manière de ceux des mines de houille près de Valenciennes , jusqu'à la couche au-dessous de laquelle jaillissent les sources salées ; .ces puits ne permet, tant pas , comme les puits actuels, l'introduction des eaux douces supérieures , donneraient certainement des eaux salées beaucoup plus chargées .qui apporteraient une grande économie dans les combustibles. Nous regardons ce moyen comme très-possible et peu dispendieux , ces puits devant avoir au plus cinquante pieds de -profondeur ; peut-être même acquerrait- on, par ce moyen réuni à celui de Ta sonde , des connaissances certaines sur les argiles renfermant lé sel gemme auquel nous croyons pouvoir attribuer la salure cles sources salines , et que l'on méconnaît le plus souvent parce que lorsqu'on les rencontre au voisinage des sources , le sel qu'elles contenaient se trouve emporté pale passage des eaux. Nous prévenons qu'il faut pour ces recherches beaucoup

de prudence pour ne pas perdre des sources précieuses et des connaissances sur la position et l'inclinaison des couches environnantes, pour déterminer celles qui donnentnaissance aux eaux salées-., ou qui en ,apportent. Nous pensons que dans ce moment on doit se.bori,e. jouir le phis utilement possible , de la richesse et de Pabondancedes sources .qui y existent, et qui , bien di1érentes de celles chi Jura, ant très-pcu s:Jjettes à varier danï.

leurs produit,

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