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aux lampes des ouvriers , avec un fracas et une explosion épouventables ; elles blessent et 'tuent en un instant ceux qui ont le malheur d'en être atteints
on leur a donné le nom
de feu terrait ou
,br;sou. Lorsque les ouvriers voient ou entendent quelques mouvemens qui dénotent la présence de ces fils , ils les saisissent et les écrasent entre leurs mains-, avant qu'ils puissent s'allumer à:leurs lampes ; lorsopas sont en trop grande quantité , ils écartent ou éteignent la lumière , se jettent ventre à terre , et avertissent parleurs cris leurs camarades d'en faire autant. La vapeur enflammée passe sur leur dos et ne leur fait aucun mal. Si l'on a été un jour sans travailler dans ces sortes de mines, elles deviennent dangereuses : on a la coutume en Angleterre d'y faire descendre avant les autres un homme
couvert de linges mouillés ,-ou de toile cirée ; il a un masque avec des yeux de verre ; il tient 'und perche au bout de laquelle est une lumière, s'approche ventre .à terre de l'endroit où se réunissent les exhalaisons pernicieuses ; bientôt l'inflammation et la détonation s'annoncent avec le bruit du tonnerre ; le méphitisme s'échappe par l'ouverture du puits le plus prochain : l'air est purifié dès ce moment , et l'on peut , sans craindre descendre dans la mine, mais les parois, qui suintent le méphitisme, laissent renouveller bientôt ces dangereuses émanations. Des vapeurs condensées en masses arrondies, qui semblent recouvertes d'une espèce de toile d'araignée et qu'on nomme ballons offrent encore des phénomènes très-particuliers. Lorsque par malheur ces sacs crèvent dans la partie basse des mines , ils font périr tous ceux qui s'y rencontrent. Le même Lheman rapporte qu'on observe souvent dans
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dans les travaux des mines abandonnées et recoda vertes d'eau, une vapeur blanche sensible à la vue, et qui cause aux ouvriers les accidens les plus ftta. nestes; il est bien important, lorsqu'on fait des gaa. leries d'écoulement pouc se débarrasser des eaux de recommander aux ouvriers de s'éloigner dans le moment où on leur livre passage , et sur-tout de ne rentrer qu'après avoir- essayé-Pair qui a pris la place de l'eau. On a vu dans les papiers publics , qu'aux en virons de Vorkingion , au comté de Cumberland., il existait une mine de houille qui- exhalait une odeur insupportable ; qu'il avait été défendd aux ouvriers d'y travailler ; mais que quelques - uns ayant voulu faire un essai , descendirent une lumière. qui mit le feu à une vapeur si terrible , qu'elle tua six ouvriers , blessa 'beaucoup d'autres personnes , et fit entendre son ekplosion à six lieues au loin. je crois que si l'on avait eu la précaution
de descendre la lumière au moyen d'une- poulie de renvoi, on eût évité ce malheur. C'est apparemment d'exhalaisons à-peu - près semblables dont parle Mead , lorsqu'il dit qu'on en voyait sortir à travers l'eau dans des mines de charbon de terre. Elles, ne doivent pas différer beaucoup du gaz hydrogène des marais. Généralement il parait que les gaz qui font le plus de ravage dans les mines , sont le gaz acide crayeux ou carbonique et le. gaz, inflammable ou hydrogène. Les -autres espèces d'exhalaisons ou de gaz se rencontrent beaucoup plus rarement, et on devra toujours employer à-peu-près les mêmes moyens contre leurs funestes effets. second de ces gaz, ou le gaz inflammable, a été le plus anciennement reconnu dans les travaux Journ, des Mines, Vendémiaire , an Ir. F