Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
28
Y
biendit cette faible ressource s'est épuisée ; les eaux ont submergé les travaux. Il paraît cependant que, dans le territoire de Tachet , il y a des mines , qui en pleine exploitation, produisent , dit - on , 8o charges par jour. Les mines de Sainte-Foi sont d'une grande utilité
pour le pays : elles sont mente susceptibles de.
fournir de la houille à de. plus grandes distances par la Loire qui n'en est éloignée que de 2 myriamètres. Il est à désirer qu'elfes reprennent toute l'activité dont elfes ont joui pendant 22 ans. C'est ce qu'on ne peut espérer d'obtenir qu'en y établissant une machine à vapeurs peur épuiser les eaux. Les couches de houille s'étendent sous quelques communes voisines de Sainte-Foi. On les a
reconnues au sud - ouest dans la commune de
Souzy, et au nord-est dans celle de Saint-Génisl'Argentière ; mais il ne paraît pas y avoir actuelle-
ment de mine en activité Co/nt/aune
de Courzieux.
( 29 )
A 7 ou 8 kilomètres au-dessous de cet endroit, 1a. rivière de Brevenne passe au bourg de Saint-Bel, célèbre par ses mines de cuivre , et se perd , myriamètre plus bas, dans l'A zergue qui se rend à la Saône.
En descendant la montaPme de Tarare , on re-
marque' sur la gauche , à moitié chemin, des schistes
noirs assez semblables à ceux qui accompagnent ordinairement les couches de houille : ces schistes s'inclinent au couchant. 11 ne parait avoir été fait dans cet endroit aucune tentative. A l'endroit où la rivière de Tarare se jette dans la Brevenne , au-dessous de la commune de l'Arbresle , on voit les restes d'anciens travaux entrepris, vers 1770, pour la recherche d'une veine de houille , par un citoyen nommé Sair7t-Lager ou' Salaget. La houille était de bonne qualité., et aurait pu être employée utilement dans les mines de Chessy ; mais la veine qui la fournissait était peu
La rivière de Brevenne passe au-dessous de SaintGenis, entre Bressieux et Courzieux. Ces deux com-
considérable, et sa situation au-dessous de la rivière la rendait sujette aux inondations.
par une fouille tentée en 178 parles concessionnaires des mines de cuivre du Lyonnais , sur l'indi-
canton de Ch omele t. /iléal. sur le Beaujolais, p.3 9.)
munes sont connues, l'une par une mine de plomb sur laquelle nous reviendrons dans la suite ; l'autre
cation de plusieurs veines de houille qui paraissent dans un ravin près du pont de la Giraudière , et qui s'inclinent toutes au levant. On sait que les
anciens ont trouvé en cet endroit une couche de ce combustible , d'un mètre et demi d'épaisseur. La tête des veines était- fort mêlée de terre noire et limoneuse mais il est probable que la houille aurait acquis plus de consistance en approfondissant.. Nous ignorons l'état actuel de ces travaux.
Suivant d'aniennes notions , on soupçonne aussi de la houille près de Saint-Cyr-de-Chatoux, Mines de Houille (la district de Villefranche. CE district répond assez exactement à la province qui -portait le nom de Beaujolais. Sans parler d'un grand nombre de ruisseaux , il est arrosé par les -rivières d'Azergue et d'Ardière , qui coulent de ,.l'ouest à l'est , et vont.se rendre dans la Saône ; et par celle du Rheins ou Rhin , qui coule dans une direction opposée, et verse ses eaux dans la Loire, au-dessous de Roanne. Les montagnes au-dessus
Canton et commune cle Tarare.
Cantort et