Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 78]

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(f6) multiplié le nombre des fouilles , qu'il en est résulté plusieurs fois des éboulemens qui ont enseveli la houille , et ont forcé , à diverses reprises , d'aban-

donner les travaux. Les eaux avaient rempli les ouvrages, et les auraient rendus inexploitables pour

jamais, sans la grande galerie d'écoulement dont le projet fut fait en 1755 par Koenig , ingénieur des mines, et exécuté bientôt après par une compagnie qui, pour prix de cette entreprise; obtint en

avril 1759 et juin 1765 , la concession de ces mines pendant trente ans , pour une demi-lieue à

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sont tous noyés p les eaux , comme aussi ceux du Gravenand , dont qut2_1Ie5-un5 sont abandonnés, et dont les autres ne fourniss,,t qu'un produit médiocre. On ne peut espérer de ret9Lyirrexploitation

dans ce canton riche et abondant, qùngaeatt les extracteurs particuliers, qui ont pris la Pa.ce des concessionnaires, à se réunir , à. s'assujettir un

mode réglé d'exploitation, et à faire les avanCt nécessaires pour la bonne conduite des travaux souterrains. On pourrait former ainsi deux:compapour le gnies : une pour le Gravenand er vallon ou bas Mouillon ; ce dernier canton seul

la ronde, sous les noms de 'Berthelot , Lacombe et Compagnie ; concession qui a été prorogée pour quinze autres années, le 9 juillet 178 2. Cette Compagnie faisait exploiter, soit pour son propre compte, Soit par. les propriétaires dont elle recevait une rétribution qui s'élevait depuis le I o.', jusqu'au 5.c, et même au quart du produit, suivant la richesse de la mine et l'aisance de l'extracteur. Maintenant établissemens 'nombreux de la plaine du Mouillon

pourrait rendre autant que tout le -.reste en-

c'est l'espèce

A I mètres 16.° Couche de houille , appelée la maréchale employée ordinairement pour l'usage des forges , comme étant moins sulfureuse que les suivantes : 18 pieds ( 584. cm.). prof. totale. 17.0 Petit banc de roche douce , rempli de pyrites qu'on distingue aisément à la loupe: à 6 pouces 1 6 t7 centim. ).

par un puits perpendiculaire de t 30 mètres environ.

48 celui!, de

On le nomme nerf blanc, parce qu'on le regarde comme se trouvent dans l'épaisseur une de ces petites couches qui désigne par le nom de nerf. des veines de houille, et qu'on rafand

dure, mêlée de beaur8.° Couche de houille, dite le pyrites, et très-mauvaise sur-tout pour coup de nerfs et de la forge : i pied (32. à 33 centirn.).

magnefer du n. 9 y 9.0 Banc de grès bitumineux, semblable au pieds (162. centirn. ).

mais encore plus noir : te.° Couche de houille que les mineurs appellent la bâtarde. A s3 mètres C'est l'espèce qu'on emploie cominunérnent pour le chauffage; 43 Cenci'. de le travail elle contient trop de pyrites pour convenir dans prof totale. du fer : 7 à 8 pieds (3.3o à 256 centirn.) (JQurnal de physique tnémoire du citoyen Lecarnus.)

semble ( m).-

Deux exploitations sont établies sur la colline du Montjoint , et danS l'intérieur même de la com-

mune de Rive-de- Gier : l'une 'porte le. nom de Montioint ; elle est à mi-côte de la- colline et au nord-est de l'église. Les travaux én sont 'bien conçus : une faille d'une espèce de grieis la coupait verticalement ; mais on l'a retrouvée au-delà

Ce rocher à dérangé la pente de la veine et

l'a'

rendue très-inclinée ; mais bientôt après , elle reprend sa première inclinaison de 18 à 20 degrés du levant au couchant : cette veine se dirige du nord au sud. L'autre exploitation est celle de la Verrerie, établie sur le même corps de veine , sur le revers et au pied de fa Même ( I ) Dans tout l'arrondissement de Rive-de-Oier, les propriétaires sont dans l'usage de s'associer quelques chefs mineurs , dont l'industrie .puisse être utile à leur entreprise, et

des particuliers aisés qui y mettent des fonds : ces associations sont bonnes quant à la formate, mais trop multipliées et trop voi,bines les unes des autres.,;