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borné, chaque couche est ,à-peu-près également épaisse dans toute sa longueur , et s'étend parallèlement à la couche superficielle. Celle-ci est coin-
été autrefois couvert'd'eau; il faut encore que l'eau
- posée , le plus' souvent, d'une terre noire très-divi-
les pins pesantes se seraient précipitées les premières, et les autres successivement, suivant la même loi ; disposition qui n'a point lieu dans l'ensemble de ces couches, quoiqu'on la retrouve dans chacune d'elles en particulier. Enfin, il faut supposer aussi que l'eau ne s'est pas trouvée chargée partout des mêmes subs-
sée, plus ou moins mêlée de 'corps étrangers , et qui a quelquefois plusieurs pieds d'épaisseur. On trouve même assez fréquemment , à une profondeur considérable , des couches entières de ce même terreau. D'autres fois, la couche supérieure est formée principalement de débris de coquilles, comme dans l'HeIsingie , dans quelques endroits de la Finlande et ailleurs.. ( L'auteur cite ici , pour exemple de la manière dont sont composées les couches qui forment la crothe du globe, les observations qui ont été faites clans quelques fouilles entreprises en différens endroits. Pour ne point engager le lecteur dans des digressions trop longues , nous avons jugé conve nable de renvoyer cet article à la fin de ce morceau.)
I V. Origine de ces couches. Ainsi , la croîite du globe terrestre paraît composée , jusqu'à une profondeur considérable, mais qu'on ne saurait déterminer; de couches concentriques,qui diffèrent entre elles quant à la grandeur, à l'épaisseur et à la matière qui les compose. On peut se faire une idée de la manière dont s'est opérée la formation de ces couches, en observant ce qui se passe lorsqu'on mêle dans l'eau , à différentes reprises , des substances de diverse nature , et qu'on leur laisse le temps de se déposer. Si c'est ainsi qu'ont été formées les couches extérieures de notre globe, ce qui a beaucoup de probabilité. il faut donc que tout ce qui est maintenant à sec ait
n'ait pas déposé en une seule fois les matières qu'elle
tenait en dissolution ; car, dans cette supposition,
tances , puisqu'on rencontre souvent des couches d'une nature différente dans des espaces trèsrapprochés. De ce qu'if est possible que la mer ait formé des couches semblables à celles qui composent la croûte
du globe, il ne s'ensuit pas, a,la vérité , que ces couches soient nécessairement un dépôt de la mer
cependant il paraît probable qu'elles lui doivent en effet , leur origine ; et la probabilité se change presque en certitude, si l'on fait attention à la quan-
tité de coquilles qui existent dans le sein de la terre ; les unes entières , comme celles qu'on trouve près de Marly-la-Ville, à 7o pieds , et près d'Amsterdam , à ico pieds au-dessous de la surface du sol ; les autres , er fragmens très-div isés , qui se
rencontrent dans les lieux les plus éloignés de la'. mer. Les inégalités et les dépressions qu'on reinar-7 que dans quelques couches , paraissent démontrer:. évidemment qu'elles ne se sont pas toujours déposées avec calme. L'époque où elles se sont formées nous est inconnue , ce qui autorise à les nommer couches antiques; mais il est certain que si elles.
doivent leur origine à des causes naturelles , cd ne peut être à une inondation ou à un déluge, puisqu'on les reconnaît jusqu'à 200 pieds au.,, essous de la surface, du sol , et qu'elles existent