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cylindriques , au contraire , pourraient être Mus immédiatement par la pression seule d'une colonne d'eau. Je donnerai quelques détails sur ce nouveau Moyen d'appliquer la force motrice à cette espèce de soufflets; mais avant de proposer aucun changement., je dois décrire ces soufflets tels qu'ils sont exécutés aux forgés de Marche.
Une gouttière y est pratiquée dans le pourtour du piston et dans le milieu de son épaisseur, pour_ recevoir les poussières et les crasses que peut ra-
Description,
quels élèvent alternativement les tiges des pistons et les laissent retomber. La descente des pistons
LES soufflets en fonte de Marche-sur-Meuse
imaginés et construits par le citoyen Jan/liens propriétaire de ces forges , consistent en deux cylindres de 1,19 mètre ( OU 31". 8 environ ) de diamètre , et de o,8 t mètre ( ou 30 Pl de hauteur, placés verticalement à côté l'un de l'autre. La figure I. représente un-de ces cylindres. Un piston en bois garni de cuir (figure III) se meut dans chaque Cylindre et pousse l'air avec force. Cet air s'échappe par les tuyaux o adaptés à la partie supérieure des cylindres , et est conduit jusqu'aux divers feux qu'on,Veut activer. La base de ces tuyaux est garnie de soupapes pour prévenir le retour de l'air. Le piston porte deux clapets w ( fg. I V et V) qui s'ouvrent quand il descend et qui se ferment quand il monte. Il est enveloppé d'une bande de cuir '« (fig. I I I ) , qui est découpée comme on le voit figure VI , afin de pouvoir se plier circulairement ; cette bande est clouée sous le piston, et retenue en outre par les jantes ou courbes en bois y y. ( i). ( ) Ces courbes servent 1.0 à soutenir le cuir et l'etmpecber de quitter les clous ou de les arrach...r ; 2." à prévenir aussi l'usure inégale du cuir , si le piston dans sa course tendait qkitter un peu la verticale,
masser la bande de cuir: Enfin, le moteur est une roue hydraulique montée
sur l'arbre horizontal s. Cet arbre porte des rouleaux t et en saillie sur sa circonférence , lesest, 'réglée par le contre-poids f, et le ressort bois g, qui s'appuie sur le balancier au moment où les tiges p arrivent au bas de leur chute , sert à retarder leur vitesse , et à prévenir tout choc et toute secousse ( m ). Efèt. .0 DEuk de ces cylindres, placés dans une es forges de Marche , fournissent l'air à deux feux d'affinerie au charbon de bois, et à un feu de chaufferie à la houille ( 2 ). La levée des pistons est de 0,49 mètre ( ou t 8 pouces environ ) ; leur vitesse St de 2 5 levées par minute pour les deux , ce qui produit ( 3 ) 13 mètres*, cubes d'air environ (ou près de 400 pieds cubes). La consommation d'eau, dont la chute est de 3,24 mètres ( ou de t o pieds environ) , est de 2 mètres cubes ( ou environ eo pieds Cubes). (
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On pourrait aussi modérer la vîtesse de la descente des
pistons , en diminuant convenablement l'orifice des clapets ,-ce qui'au.gmenterait la résiStance de l'air. ( 2 ) L'exirémité des buses de l'affinerie a 4o 'millimètres de diamètre ; celle des buses de la chaufferie a 32 millimètres. La' consommation d'ai,: d'un feu d'affinerie est ainsi_à celle d'une chaufferie ( dans les forges de Marche ) , comme 25 est à s6. 9.,mètre , comme ( 3 ) Le diamètre des cylindres est de a éte dit ci-dessus, et leur base est ainSi s ;11.2. Mètre quarré.