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La plus grande partie du minéral est une pyrite cuivreuse, d'un jaune verdâtre ( pyrites cupri jiavq viriciescens , de Cronstedt ), qui contient beaucoup de soufre. Son produit varie beaucoup : il y en a des portions riches ; mais la majeure partie ne l'est pas. Il se rencontre aussi quelques autres espèces de minéral. Un filon d'environ 7 yards d'épaisseur, découvert il y a quelques années près de l'extré-
mité occidentale de la montagne, contient une pyrite cuivreuse , tantôt d'un gris foncé , tantôt noire (pyrites cupri griseus. Cronsedt). La première qualité contient par quintal t 6 livres de cuivre, et la seconde 4.o. Il y a aussi un minéral de cuivre d'un viôlet foncé,. semblable en consistance à de la terre bien meuble , qui rend jusqu'à
40 p. Enfin, en creusant dans une tourbière, on a trouvé plus de 30 livres de cuivre natif, tans sous la forme de mousse, qu'en feuillets extrêmement minces.
Le minerai de Parys- Mountain s'extrait en
grands blocs que l'on casse ensuite en petits morceaux. Le plus pur se vend depuis 3 jusqu'à 6 litt
sterling le tonneau, ou bien les propriétaires se
le réservent pour l'envoyer à leurs fonderies. AL _Hughes a les siennes à Ravenhead , près de Liverpool , et à Swansey , dans la partie méridionale du pays de Galles. Un seul fait donnera une idée de la richesse de ces mines. La compagnie de MaccIesfieId a eu à-la-fois 14,o oo tonneaux de minerai disponible, et celle de M. Hughes 30,000. Le minerai de qualité inférieure a besoin de subir l'opération du grillage, pour en dégager le soufre et les autres substances étrangères :en conséquence, -après l'avoir cassé en morceaux de grosseur d'un oeuf de poule, on en remplit l'espacQ
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compris entre deux murs parallèles, qui ont depuis
2.0 jusqu'à 50 yards de long, qui laissent entre eux un intervalle de i o à 20 pieds, et qui ont
plus de 4. pieds de hauteur. Le minerai y est empilé plusieurs pieds plus haut que les murs , et en dos d'âne d'un bout à l'autre. On recouvre le tout avec , des pierres plates bien cimentées avec de lit d'argile et de petites et l'on place par-dessus un. pierres pour empêcher entièrement le passage de la fumée et des vapeurs : depuis quelques années, on construit des arcades de briques au-dessus du minérai, ce qui vaut encore mieux; Dans les commencemens , on laissait perdre le soufre qui se volatilisait;
maintenant on le recueille dans de très-longues galeries de brique, voûtées en ogive, qui aboutissent dans les tas de minéral à griller. Lorsqu'on
a mis le feu à ces tas au moyen de quelques
charbons allumés-, ils continuent à brûler d'euxmêmes : le soufre volatilisé ne trouve d'autre issue que les galeries dont nous venons de parler ; il se sublime contre leur voûte , et retombe sous la forme de soufre en poudre ou de fleur de soufre. On lui donne ensuite la forme de soufre solide ou en pain, , p.87.) par une simple fusion. ( V. considérables les Nous avons dit combien sont il y grillage
amas de minerai que l'on soumet au quelques-uns même de en a de 400 tonneaux; 2000. Les premiers exigent quatre mois de temps pour que l'opération. soit entièrement achevée; il en faut près de dix pour les autres. Après le grillage, le minerai est porté au lavoir, d'où il sort propre à être mis dans le commerce. Cette opération en diminue la quantité des trois quarts , mais ajoute beaucoup à sa qualité. L'eau oit on le lave s'imprègne de vitriol de cuivre, formé E