Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 216]

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( 39 ) tuent les gîtes de minéral. Ce qui vient à l'appui de. cette opinion, c'est qu'en effet les veines sont

38 ) dans beaucoup d'endroits donné du minéral riche. Le troisième filon est nommé filon. de Speyer ; s'étend dans l'heure i t et incline de 75 degrés à l'ouest ; on le connaît déjà au moins dans une longueur de i5o toises , ainsi que dans une profon-

plus multipliées vers le sommet de la montagne que dans la profondeur, où peut-être les filons cesseront enfin entièrement. Il se peut aussi qu'une partie,' du rocher se soit affaissée ou écartée par une cause quelconque, d'où sont résultées des fentes plus ou moins étendues , dans lesquelles les filons se sont formés ; au moins le filon de Gottesgab me paraît devoir son origine à un pareil événement.

deur considérable. Sa gangue est terreuse , de différentes couleurs , quelquefois aussi elle est quartzeuze ou composée d'une brèche entremêlée de sulfure de fer. Son toit est tantôt une espèce de grès très-dur , formé de .grains de quartz lies par une terre blanche stéatiteuse , et le mur, une terre

argileuse blanche, un peu durcie ; tantôt c'est l'inverse.

Outre ces trois filons principaux , il y en a d'autres moins importans , comme aussi de petites. veines sans étendue , qui traversent le rocher en tous sens , ou qui se joignent aux filons principaux. De plus, on trouve dans la montagne de Landsberg, des couches de minéral, ayant leurs direction et inclinaison parallèles aux bancs de rocher, lesquels' sont traversés de scissures et de vénules dans lesquelles et autour desquelles se trouve dtt minéral de mercure: la La montagne de Landsberg étant très-argileuse Idée forrr.tion de, ',1"

gîtes d, mi_ nérai.

elle devait dans le principe retenir beaucoup de l'eau dans laquelle elle s'est précipitée ou. cristallisée. L'eau extérieure venant à quitter , et celle que la matière pierreuse avait retenue s'étant dissipée , il devait s'y former des retraits plus ou moins considérables , sur - tout dans la partie supérieure de la montagne où le desséchement devait s'opérer plus rapidement et plus complètement que dans la profendeur ; de-là sont résultées les fentes et egerçtnes qui ensuite se sont remplies avec les

gangues et le minéral et qui aujourd'hui consti-

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Les espèces de minerai que tes filons , veines.E.p.é.ce lis et couches de Landsberg fournissent , sont du pni=ser:tin mercure coulant , de l'amalgame d'argent natif, que le filon de Speyer produit principalement du cinabre cristallisé d'un rouge de rubis , du cinabre compacte d'un rouge foncé, du vermillon natif, du cinabre terreux , de- l'oxide sulfuré noir ( étiops minéral), du muriate de mercure doux natif, et du sulfate de mercure. Ces variétés de minerai sont

souvent accompagnées de mine d'antimoine grise compacte , de mine de cuivre azurée , de mine de fer spathique cristallisée en rhomboïde , d'hé-

matite, de 'Dole ferrugineux, de sulfure de fer, d'oxide de manganèse , et quelquefois mais rarenient, de bitume noir ou brun, avec des. indices de charbon de terre. Le minerai ne se trouve pas tottiours pur ni suivi ; il est le plus sonvent disséminé dans la, gangue , et intercepté par des noyaux de gangue stérile plus ou moins étendus ; et comme les gîtes de minerai sont fort irréguliers , les travaux souterrains le sont de même , et ils sont très-multiplié.

Il est de la plus grande nécessité de faire des travaux de recherche de tous côtés, si l'on ne veut s'exposer t manquer plusieurs rognon& ou masses ,de riche

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