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ont donné et donnent 'encore- du minéral , non'seulement dans la galerie de Haesler, mais aussi dans celtede Lazerus , la plus profonde avec laquelle on ait attaqué ces filons , on espère en .
découvrir aussi dans le niveau de la galerie d'écoulement , qui aura s5 toises de profondeur au-
dessous de cette dernière , dite Laurus. C'est dans cette galerie que l'on a rencontr, entre les couches de grès ordinaire et micacé , des bancs de rocher de plusieurs toises d'épaisseur, d'une couleur grise et d'une dureté plus qu'ordinaire
qui cependant ne donne pas de feu au
briquet. Ce rocher présente, dans sa cassure , des angles peu .aigus, et des faces raboteuses à petites inégalités et rudes au toucher ; il paraît être. un composé de 'stéatite et de terre siliceuse avec dés indices de feld - spath , par conséquent sa nature, est tout-à-fait différente de celle du grès entre les couches duquel ce rocher s'étend; les mineurs du pays l'appellent roche poiphirique. Remarque générale.
Il y a une remarque générale a faire: c'est que plus on descend dans la montagne de Landsberg, plus le rocher devient argileux , et se change en 'schiste ferrugineux; les filons , veines et vénules sont aussi en moindre quantité que vers la hauteur
de la montagne où presque tout le rocher était imprégné de cinabre, tandis que dans la profondeur le minéral est plus ramassé , et moins dispersé dans les parties du filon qui ne sont pas tout-à-fait stériles. Mercure coulant qui se trouve dans le filon de Speyer.
J'ai observé que le filon de Speyer rend, pré-
férablement aux autres filons et veines , du mercure
coulant. Cette.substance ne s'y trouve pas constamment; je ne l'ai vu , depuis neuf mois que je suis è Obermoschel, qu'une seule fois suintant et
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cor !ant quelquefois de la gangue qu'on avait sousminée
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et après y avoir fait partir des coups de Il est à présumer. que cette substance se
trouve renfermée dans les cavités du fildn, et que lorsqu'on s'approche de ces cavités par les excavations, elle enfile les scissures et fentes naturelles qui y aboutissent et que l'explosion de la poudre y a opérées , et s'écoule par-dessous. Ce mercure s'étend aussi dans toutes les crevasses du filon de-là vient que le minéral du filon de Speyer est souvent chargé de plus ou moins de globules de mercure vierge. Mais c'est un problème .difficile résoudre, que celui d'assigner l'origine de ce mercure, et de dire pourquoi il ne se trouve dans ces environs que dans une certaine espèce de roçhers j'observe seulement que le mercure coulant paraît Formation du aux avoir existé dans cette montagne avant le cinabre cinabre depens du mercure couque ce n'est qu'en se combinant peu à peu avec lant. le soufre qu'il a formé le cinabre, que cette combinaison peut encore journellement avoir lieu et que conséquemment le Mercure coulant doit diminuer et le cinabre augmenter. Les échantillon S que j'ai vus, où les globules de mercure étaient entourés d'une croûte de 'cinabre qui restait adhérente à la gangue après que le mercure en était 'écoulé, semblent prouver ce que j'avance. Le soufre nécessaire à cette opération a pu être fourni par la décomposition 'spontanée des sulfures de fer qui se trouvent abondamment dans ces mines, décomposition qui parait prouvée par l'immense- quantité d'oxide de fer que les filons, les veines et le rocher même. du Landsberg renferment. Tous les travaux communiquent ensemble par Remarques les travaux les différentes galeries et autres excavations la sur $Outerr,ins. circulation de Pair y est parfaitement établie ; les ,
