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tentatives nombreuses pour améliorer cette opération ; mais ils ont cru devoir s'arrêter au procédé que l'on sui i actuellement. JI serait à désirer que les réciviens fussent plus éloignés des cornues ,qu'ils ne le sont ; ils s'échaufferaient moins, et les vapeurs de mercure s'y condenseraient mieux et plus facilement : mais en adaptant des alonges à l'orifice des cornues l'opération devient plus embarrassan;e et moins expéditive. J'ai remarqué encore un inconvénient;
c'est qu'a la fin de l'opération, lorsque l'on ôte le cou de la les récipiens , la partie qui a touché
cornue est très-chaude ; et comme il y reste un peu
de mercure attaché , la chaleur en fait évaporer , ce que une partie qui se perd dans l'atmosphèreau-dessus j'ai constaté en tenant des pièces d'or de l'orifice des récipiens , lorsqu'on les avoit détachés des cornues et posés à terre avant de les remédier à cet inconvé-vider. Il est difficile de nient , à Moins de laisser refroidir tout l'appareil avant de faire la séparation du récipient d'avec la cornue ; ce qui occasionnerait une grande perte
de temps et de combustible, que le peu de mercure qu'on empêcherait de se volatiliser , ne pourrait compenser. Les mines combinées de Moschel-Landsberg Produit et balance ee elles étaient avant que les troubles -
iare,,,ntr dans l'état où
dépense des de la guerre en eussent ralenti l'exploitation , ont
mines combinées,
Droits du souverain.
produit par an environ 2 1 8o4 livres de mercure, 12 f. dont le montant en argent était de 8 234.4. -ft annuelles étaient Les dépenses 4.2991. 13. communément de En conséquence le bénéfice était 3 93 62. 14. de 15Les droits du prince montaient à I I4.72.
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Cette somme provenait du bénéfice d'une action franche qui lui appartenait, comme souverain , sur les !rente - deux dans lesquelles toute l'entreprise est divisée; de celui d'une action .,7À. que ce prince possédait comme particulier; du droit de premier achat du mercure , que le souverain a abandonné
aux actionnaires , moyennant une redevance de 3 florins par 1 oo livres de mercure ; du dixième qui lui appartient du produit total de toutes les mines exploitées avec bénéfice , lequel droit se réduit au quinzième dans celles qui ne rendent pas encore de bénéfice. Le duc de Deux-Ponts fournissait à ces mines Emploid'une les bois dont elles avaient besoin ; dans le cas auquel Pd";niites. de ces
ses propres forêts n'en fournissaient ni la qualité, ni la quantité convenables. , et qu'il fallait en acheter dans des souverainetés voisines et chez des
communes ou des particuliers , le prix en était remboursé par fa caisse des droits régaliens , dont On pavait aussi la majeure partie des appointemens des officiers des mines , de sorte qu'il n'en restait
pas beaucoup dans la caisse particulière du souVerain.
Fait à ObermoscheI , le x o Vendémiaire an IV de la République.
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