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62) IV. M'IVES de Mercure en di érens- endroits.
( 63 )
(
r. En France.. A Ménildot, dans le département de la Manche,
(Journal des Mines, N.° VII, pag. 3 o . )
Dans le département de 'l'Isère. Le citoyen Monnet parle d'un minerai ramassé en r768 , en Dauphiné, par Montigr2y , et dans lequel le mercure se trouvait uni à l'argent , au cobalt , à l'arsenic, au soufre et au fer. ( Exposition des mines,
1772 , pages II 1 - 113 , et
Nouveau Système de
Minéralogie , 1779 , pages 386. et suivantes, ) C'est sans doute la mine d'argent mercurielle arsénicale et ferrugineuse décrite par Je citoyen. Schreiber. De tout temps les filons de la mine ChalanChes ou d'Allemont ont donné du mercure uni à l'argent et au cobalt. Quelquefois, mais rarenient, ce métal est à l'état de cinabre. On trouve dans la mine d'argent Merde d'oie des mêmes filons , 0,475 de mercure combiné avec le soufre à
l'état d'aethiops minéral. ( Journal de Physique 1786', tome Ler, pag. 143.) On Croit avoir reconnu des indices de mercure en quelques autres endroits ; mais il y a peu de fond à faire sur ce qui est rapporté à cet égard par différens auteurs. On trouve la plupart de ces indications dans le Journal des Mines, N.° 1.'r, Pag. 77. A Vienne en Dauphiné, on a trouvé sur le quai qui est le long du torrent des Chères, en creusant les fondemens d'une maison , une grande quantité de mercure dans un tuf très- poreux ( Lettre de
ecamus à Rozier. Journal de Physique ,
mais cette découverte s'est bornée à quelques morceaux qui ont enrichi les cabinets. Bournon présume que le mercure se trouvait lié tome
,
accidentellement. Il existe , suivant ce même minéralogiste, dans ce département près de Lamur,, à six lieues de Grenoble, dans un canton nommé Saint-Herey,
une mine de meïcure à l'état de cinabre mêlé de galène et de blende , mais si pauvre qu'elle ne
mérite pas d'être exploitée, du moins comme mine de mercure ; car elle parait l'avoir été anciennement comme mine de plomb. Journal de Physique, 1784, tome I." , p. 20$.
En 1739
,
on reconnut, près de Bourbonne-'
les-Bains ,- des terres qui rendirent
de leur poids
en mercure. (Ilellot, tome I.", pag. 7,)
A cinq lieues de 'Bordeaux, près Langon, est une fontaine au fond de laquelle on prétend qu'il se trouve assez souvent du mercure coulant. ( Ibid.
page 51. )
La colline sur laquelle la ville de _Montpellier est bâtie , renferme du mercure coulant, aussi bien que les terres des environs. (Hist. nat. du Languedoc; par G ensanne , tom, I, pag. 252, et tome II, p. 214. Sauvage cité dans l' Hist, de Acad. des Sciences, 1760 , pag. 36'.) Le citoyen Chaptal dit que cette mine existe dans une couche de grès décomposé,
très-argileux, ferrugineux et ocracé , de couleur
d'un rouge brun ou gris
dans lequel on peut
aisément distinguer des globules de mercure assez abondans. On y voit des espèces de dendrites figurées par des couches d'oxide de mercure. ( Voyez ses Elémens de chimie, t. Il, p. 367)