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du prisme ; il est plus fragile transversalement ; et une chute
un peu haute sur un corps dur le rompt aisément dans la direction de sa base. C'est.à de pareils accidens que plusieurs naturalistes ont attribué la troncation fréquente des prismes ; mais cette troncation porte ordinairement les caractères certains de la cristallisation.
Éprouvé par la collision,
II est phosphorescent 2.° Il exhalé l'odeur propre ait quartz.
- Avec le chalumeau, sans rtddition.
Il est fusible. Il donne un verre blanc, à peine translucide un peu écumant. Nota. Le béni éclate souvent à' la première impression d'une forte Chaleur. Il conserve sa couleur et sa transparence , quoique rougi à blanc pendant assez long-temps ; mais il perd enfin l'une
et l'autre avant d'éprotner la chaleur qui le fait fondre. fond à-peu-près au même degré de chaleur que l'émeraude mais il exige un feu bien plus fort que les grenats et les tour-
Éprouvé par le choc de l'acier,
Il étincelle Vivement.
malines.
Électricité. Éprouv épar le frottement , très-éIec tri que.
- ** Ait chalumeau avec des fondans.
par la chaleur, point électrique. par communicati,m ,
point élec-
trique.
CARA.CTÈRES CHIMIQUES. DÉCOMPOSITION SPONTANÉE.
Le béni , lorsqu'il est pur , résiste longtemps 'à:1_1x intempéries de l'atmosphère; mais enfin , par 'Un commencement de décomposition , il prend mi aspect nacré ; quelquefois ses cristaux se
défont en se réduisant en fines aiguilles , comme si un premier relâchement dans l'agrégation n'avait fait que désassembler de longues aiguilles dont la réunion en faisceaux aurait formé les prismes. ÉPREUVES PAR LE FEU
- , Projeté en poudre sur un fer Chau e , ou sur des
.,
charbons.
Il ne donne point de lueur phosphorique. J'ai substitué le mot épreuve celui d'essai , parce que Ce dernier est consacré au:é-opération-es de la chimie qui tendent
- 4,
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)
Dans la soude effervescence blanchâtre.
,
, il
se fond et se divise avec
et produit
une masse vitreuse
Dans le borax ,il se dissout sans effervescence. Dans le phosphate de soude, il se dissout également sans effervescence. à l'analyse d'un minéral. Le minéralogiste , en tant qu'il
reste.,
dans les limites de la science qu'il cultive , ne fait que des épreuves , qui ont pour objet la recherche des propriétés par lesquelles un minéral se distingue de tout autre minéral d'espèce différente ; et il demande ensuite au chimiste de déterminer , par les travaux qui sont plus particulièrement du ressort
de son art , la nature et la proportion des matières constituantes. Que ne peut-il aussi lui demander quelle est la mo-
dification particulière de chaque substance constituante , et les vrais rapports oi.t elles se trouvent entre elles dans la masse
dont elles font partie Je ne prctends pas dire que le miné' ralogiste nè doive pas être chimiste , mais seulement que c'est en cultivant ces, deux sciences différentes qu'il peut arriver à la connaissance de tout ce qui concerne un minéral
ce qui prouve que ces deux sciences doivent toujours être
associées.
Journal des Mines, Ventôse,
an Ir,