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en faire l'examen, mais dont l'odeur était celle que j'avais observée dans les exhalaisons de la solfatare et du Vésuve. Ces eaux ont un goUt très-amer. Leur
lit était rempli de conferva d'un vert éclatant. On assure que ces sources communiquent avec quelciliés autres de la même espèce qui sont dans la parue .de J'île appartenant alors à l'Espagne. Le pays des cenvirons est extrêmement aride.
Port-au-Prince. Les environs du Port-au-Prince présentent des montagnes calcaires et semblables à celles des quartiers précédens. Mirie te lac d'eau salée qui est sur lé territoire alors deseig'"' espagnol et près duquel il y a une très-belle mine de sel gemme , mériterait un voyage exprès et un examen particulier. .
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Comme Ie quartier du Port-au-Prince , et la ville en particulier; ont été un des foyers du terrible tremblement de terre de 1770 , ce quartier présente un objet bien important aux MéditatiOns du physicien et du naturaliste. J'ai examiné beau.
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coup de décombres dans lesquels je n'ai trouvé auCime trace de feu. -
Pierre vi-
treme d'une
Petit- Goave. Toute la côte jusqtt'au Tapion
n,ure singu- morne assez élevé près du Petit-Gt3à:Ve , n'offre aufière.
cune subSiance intéresSante. Mais lé Tapion exige un examen particulier : on y trouve de beaux jaspes de différentes couleurs, et Une pierre vitreuse verte, qtte je n'ai pu examiner avec l'attentidri qu'elle M'a paruentériter. On en trouVe de petits fragmens , et lubie' en très-petite quantité, dans lé lit des tOrrens. Les environs de'ld Ville du Petit-Goave montrent encore des effets bien extraordinaires du tremblement de terre de 1770. Le petit lac ou étang de Miraguanne , :d'une forme régulière-, et dans unesituation chaïmarite
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près du bord de la mer, est entouré d'une grande quantité de substances siliceuses en couche , en poudings , en cailloux roulés. On y remarque de beau 'jaspe rouge et d'autres variétés : on y voit aussi plusieurs espèces de sulfure de fer. Il y a au quartier du Trou-long plusieurs sources qui tiennent en dissolution du muriate de soude. Jérémie. Toute la côte dé Jérémie est calcaire sur le bord de la mer. Les lits des torrens , les environs même de la ville sont très-riches en jaspes de différentes couleurs , sur-tout en jaspes rouges dont la pâte est extrêmement fine. Dans l'intérieur
Sources salé e$.
des terres , les montagnes sont granitiques ou schis-
teuses. On y trouve du cristal de roche et des agates. Il y a aussi dans ce quartier plusieurs
sources thermales de 36 à 45 degrés. Sur le bord de la nier on trouve du sable attirable. Le tremblement de terre de 1770 a étendu ses ravages jusqu'au-delà de l'anse des Abricots. Cap Daine-Marie. C'est au cap Dame-Marie que la nature des terres et des pierres commence à changer. Le carbonate calcaire disparaît, et il est remplacé par une argile ferrugineuse très-ronge des schistes , des granits , des gneis , des cailloux
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thermales.
roulés de jaspe , de pierre à fusil, d'agates gros-
scintillantes. sières , et autres o La pointe des Yrois , là plus occiLes Yrois.
dentale de Saint-Domingue , est en partie composée d'un jaspe vert peu' compacte, Il y a des eaux thermales près de l'habitation Allard. Cap Tiburon. Les montagnes granitiques des environs du cap Tiburon contiennent quelques veines de mines de fer terreuses , de l'aimant d,e l'hématite, des sulfures de fer globuleux, de légers indices de mines de cuivre.
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Eaux
dam/ales. Indices