Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 276]

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'de granit

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et d'autres pierres composées , ainsi que ceux de basalte et:-de wakke, supposent aussi des espaces vides où ces substances ont pu se déposer (

,

).

trouvent en couches dans une montagne voisine , nommée le lioltzberg ; mais on ne voit rien de semblable dans les couches de la montagne qui renferme ces filons. Von' fichtel rapporte dans ses 06seru. minér, sur les monts Carpiiihes. Vienne, 179 i , qu'il a été trouvé dans les

naines de Créannitz une fongite feuillet-ce, de la grosseur d'une noix, convertie en fer spathique brun; à Schernnitz , une coquille bivalve dans une gangue de quartz ; enfin , en Transilvanie , dans un filon d'or une oriquille univalve de la.famille des limaçons (mondschnecken ). La houille même se présente én filous dans une roche de grès près de Wehrau , dans la boite Lusace ; et IVerner parle (p. 2 5 ) d'arbres pétrifiés ,c-lont on distince encore l'écorce, les branches et Même le feuillage , trouvés à, 50 toises de profondeur , dans une espèce de filon vertical qu'il a visité à Jochimsthal en Bohême. ( Le gîte de minerai de Poritpean , près Rennes , offre aussi des faits analognes. On y a trouvé des coquilles marines des cailloux roulés , et , à 240 pieds de profondeur , dans là direction du filon , un châtaignier entier, couché horizontalement, dont l'écorce. ctait convertie en pyrites , l'aubier en jayet, et le centre en charbon. NI imoire du

citoyen Giillet,urn. de Pnys. mai 7dsj. Mais ce gîte, placé entre un schiste qui lui sert de mur et l'argile qui lui sert de toit n'est pas ce qu'on peut appeler proprement un filon). ( ) On trouve à Johann-Georgenstadt et à Fibenstok , dans

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Un point bien intéressant à observer dans l'histoire des filons , c'est la manière dont ils se com-

portent les uns par rapport aux autres. On peut tirer de-là, non-seulement de nouvelles preuves de ce qui a été avancé sur leur origine , mais des indices sur les différentes époques où se sont déposées les substances dont ils sont remplis. Toutes les fentes des montagnes ne se sont pas ,Époques , et ce n'est pas non plus à-la-fois 9,17!a717,-. faites qu'elles ont été remplies voiià ce que démontre rir"ies l'aservation attentive de l'intérieur des mcntagaes. Les filons ne sont donc pas tous également anciens; il y a au contraire des signes certains auxquels on

peut reconnaître que la formation des uns a été postérieure à celle des autres (1). renferment est le produit de cette éruption. ) On voit près de Bautzen des filons remplis d'une pierre composée de hornblende , de feld-spath , et quelquefois , mais rarement , de mica. fi enfer nomme cette pierre griinstein (pierre verte ) ; il la distingue principalement de la syenite , en ce que celle-ci est contemporaine des granits, et que le grünstein s'est formé suivant lui, à la même époque que le trapp , le schiste porphyrique , l'amygdaloïde et le basalte auquel il refuse une origine volcanique. D'autres filons , très-remarquables sont ceux qu'on nomme à Joachimsthal , butzenivacken , et dont nous avons parlé dans

la note précédente , au sujet des arbres qu'on y trouve. Ces

les montagnes qui séparent la Saxe de la Bohême , .de véritables

filons perpendiculaires coupent les bancs de la montagne ; ils

n.' XVI de ce journal ) ; près de Marienberg ,des filons de porphyre ; dans le Planischgrund , des filons de basalte. ( aspe cite quelques fentes dans le calcaire secondaire , remplies par du basalte. Voigt en a vu plusieurs de la même espèce dans l'évêché de Fuide , dans le grès, la pierre calcaire et l'argile mais il ne pense pas , comme Werner, que ces fentes aient été remplies par des dépôts, il croit, au contraire, que des matières vb1canisées contenues.' dans l'intérieur de la montagne , et qui , suivant lui , -ont formé le 'basalte, se sont fait jour par ces fentes pour se répandre à l'extérieur, et que le. basalte qu"glles

moins dans la profondeur. Leur largeur est peu considérable

filons de granit (Voyer la note sur un passage de Bergman!,

ont 20 à 30 toises d'épaisseur près du jour, mais beaucoup la substance qui les remplit en plus grande partie, est de la wakke ; on y trouve aussi, outre le bois bitumineux, des fragmens ( geschiehe ) de granit, de gneis, de mica schisteux, de porphyre, de quartz et de schiste argileux. On voit aussi des fiions de wakke kWiesenthal , Annaberg et dans plusieurs endroits des montagnes de Saxe et de Bohême. (

t

)

Ceci répond à un argument très-fort en apparence , que

l'en faisait contre le système qui attribue la formation des filons a des fissures de Montagnes. On ne concevait pas coin-