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tungstène n'a aucune action sur ces deux terres; ou, ce qui est plus vraisemblable , qu'il se forme des sels très-indissolubles ; car l'eau avec laquelle on
a fait bouillir ces deux mélanges, 'ne donne aupeur réduire l'oxide Ie tungstene à l'état métallique.
cun indice de dissolution. i. 1. L'on a introduit dans un creuset brasqu&.
Essais
00 parties d'oxi de de tungstène, mêlées avec un peu
d'huile, et l'on a exposé le mélange, pendant deux heures , au feu violent d'un fourneau- de forge.Après le refroidissement , Fon a trouvé dans le
creuset une matière d'un gris noirâtre , formée d'une grande quantité de petits globules. 2. L'on a fait un mélange de I oo parties d'oxide de tungstène avec autant de sang de boeuf desséché;
l'on a fait rougir le mélange dans un petit creuset, et après le refroidissement, l'on a rempli de cette matière un autre creuset , que l'on a soumis aussi
pendant deux heures; au feu d'un fourneau de forge. La matière avait_ sensiblement diminué de .-volume ; elle était agglutinée mais quoiqu'un chimiste allemand ( Richter) prétende avoir réduit, par ce procédé-, l'oxide de tungstène à l'état métallique, nous n'avons point eu le même succès. L'on apercevait , à la vérité , quelques petits globules
métalliques , mais qui sont très-attirables à l'aimant,
et qui paraissent devoir leur origine au sang de boeuf.
.3. L'on _a mêlé cinquante parties d'oxide
t
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la pâte: l'intérieur du régule, brisé, a pré-
senté une couleur blanc.-grisâtre, beaucoup de' cavités remplies de petits grains cristallins et trèsbrillans. Ces porosités ont empêché d'en déterminer la pesanteur spécifique. Ce métal est extrêmement dur ; la lime ne l'attaque que difficilement ; il n'obéit point à la force magnétique. 4. Le même procédé a été répété , avec- la différence qu'on n'a mêlé aux cinquante parties d'oxidec de tungstène, que douze parties d'acide boracique.
On a obtenu le même résultat que dans l'expérience précédente. 5. L'on a exposé au même degré de feu cinquante parties de wolfram en poudre, dont on avait formé une pâte par le moyen d'un peti d'huile; on a renfermé cette matière dans un creuset brasqué ; après deux heures de feu , l'on a eu un globule métallique
creux, d'une couleur blanc-grisâtre, qui offrait dans ses cavités une foule de cristaux diversement colorés : le métal était attirable à l'aimant. L'on a fait b-ouillir une petite quantité cite tungstène métallique avec de l'acide muriatique ; il ne s'est point dégagé de gaz hydrogène , et le métal n'a .pas paru avoir subi de changement. 2.
L'acide ni tro-muria tique que l'on a fait bouillir
avec le même 'métal , à paru oxider un peu ce
dernier. Il s'est dégagé des vapeurs rouges, et la co uleur grise du métal a été changée en un gris blanc.
obtenu .une masse métallique d'une couleur grise
Nous nous proposons de répéter ces dernières , ainsi que celles faites par les frères d'Ilhuyar sur les alliages de ce métal avec les autres métaux , lorsque nous aurons pu nous procurer une quantité suffisante de cette Matière mé-
qui avait retenu la forme globuleuse qu'on avait
tallique.
tungstène avec vingt-cinq parties d'acide boracique;
l'on a fait de ce mélange une pâte , en y ajoutant un peu d'huile. On a chauffé la matière dans creuset brasqué , pendant deux heures , et l'on a-
donnée
-
expériences
Action ires acides sur le tungstène mé-
talligue