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aura encore lieu. Cependant , si le cristal est trèspetit , ou n'a qu'un léger degré d'électricité , pourra d'abord y avoir un commencement de ré-il pulsion ; mais, en continuant de faire mouvoir le -cristal vers l'aiguille qui le fuit, on verra bientôt l'attraction -se manifester , lorsque le cristal sera assez éloigné de la cire pour que l'action acquise par fa chaleur devienne prépondérante ; en sorte que si l'on remarque le chemin qu'a fait l'aiguille jusqu'au point où elle commence à être attirée , et qu'ensuite on lui présente l'autre côté de la pierre on s'apercevra' aisément que la .boule décrit dans ce dernier cas -un arc beaucoup plus grand , en continuant de reculer devant le cristal. Or, l'aiguille n'étant pas susceptible du même mouvement de flexion que le fil , obéit toujours à l'action du pôle- qui est tourné vers elle , et qui réside dans le point culminant. Ainsi, lorsque ce point est celui qui a l'éleciricité vitrée , il repousse , sans que celle-ci puisse satisfaire tendance pour se porter par auraction vers /es sa points ultérieurs où est la limite de la *répulsion.
C'est au moyen de ce procédé
,
que je suis
parvenu tout récemment à reconnaître que les extrémités saillantes ou antérieures des petites lames
de calamine, dans tous les groupes que j'ai pu inc proCurer,, étaient les pôles solliciCs par l'électricité vitrée d'où il suit que l'endroit par lequel chaque lame tenait à la gangue, possédait l'électriché résineuse. Effectivement, lorsqu'on, présentait à la petite boule de cuivre la partie antérieure du fascicule de lames formé par la n'union des cristaux ;.-ii y avait attraction', quoique le fil de soie qui possédait l'électricité contraire; Soumis à la même épreuve, fût pareillement attiré, pour la
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raison que 't'ai exposée plus haut : et ce qui prouve bien que la véritable action était celle qu'exerçait la boule de cuivre , c'est que quand après avoir
détaché une petite lame de calamine , et l'avoir fait chauffer en la tenant avec une pince, sentais ses deux bouts successivement à la boule de cuivre , il y avait tour-à-tour attraction et répulsion , tandis que le fil se portait indifféremment vers l'un et l'autre bout. J'ai réussi de cette
manière à -reconnaître les positions des deux électricités sur des tourmalines très-faibles et sur des lames' de calamine d'une telle petitesse , qu'elles
n'étaient presque sensibles à l'oeil que par leurs_ effets.
Il serait aisé de trouver un appareil dont l'action ne nt point compliquée de deux forces contraires,
comme dans celui dont ie viens de parler
tel
est l'électromètre de Cavallo , que ai décrit ailleurs ( r ). Mais sans insister sur les autres raisons que peut avoir un na,uraliste de préférer le premier appareil , il suffit de remarquer que l'électromètre de Cava//u n'est point .assez sensible pour les expériences de ce genre. D'autres instrumens que je pourrais citer, exigent, pour être employés, le concours d'une machine électrique , ou au moins d'un électrophore. Or , c'est un grand avantage pour les naturalistes', de n'avoir que de ces instrumenS qui , d'ailleurs suffisans pour le but qu'on se propose , soient d'un usage et d'un transport facile, et occupent assez peu de place pour ne 'nous laisser apercevoir qu'ils voyagent avec nous que quand ils deviennent nécessaires. (
) Exposition raisonnée de la théorie de l'électricité et du
rnagnét. pag.
E3.
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