Journal des Mines (1795-96, volume 4) [Image 41]

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du set ammoniac. On peur ajouter aussi à. cette' énumération les sables ferrugineux produits

par le dont il a: été fait men?ion dans le N. X Il de ce journal. .Pour que le soufre se sublime sans se consumer ou se dissiper, il faut des volcans dont le feu ne conserve qu'un faible d'activité ; telle est la solfatare de Pouzzols.degré Là' aussi on a établi depuis peu une fabrique d'alun. Il en a existé depuis le milieu du treizième siècle jus-, qu'au seizième, dans l'île d'Ischia ( lac Agnano. Les anciens tiraient s ), et près du l'île Lipari. Enfin ce sel se forme aussi de l'alun de spontanément dans une grotte taillée dans le tuf volcanique' Misène ; il en tapisse le sol et les parois.près du cap Quoique le Vésuve soit aux de Naples,. et que depuis un siècle et demi il portes ait été publié plus de deux ces:ts descriptions de ce volcan, les écrits de Serao ( 2 ' , de de la Torre ( 3) , d' Hamilton (4y et du proftisseur

détritlls des laves

,

Vair° ( 5) ,

sont les seuils,. qui

(r) a reconnu que les laves des parties les plus élevées de cette île se couvrent spontanément d'une efflorescence alumineuse , et if croit que cette branche dc

.commerce pourrait être , reprise avec succès. (2 1 De Vesuvii crnflao-ratinne quce mense niai° aime 1737 nccidlt , Commentarius. Nheapol. 57; f? ( 3 ) Histoire et phénomènes du Vésuve. Naples , /771. (ampi PU-gra/. Naples, 1776. 2 vol. infnl, Cet ouvrage est enrichi de planches coloriées, exécutées avec le plus grand soin , et T:i"rendent très-bien les différens états où se trouvent les produits volcaniques. Ce chimiste donnait leçons non-seulement à dans son laboratoire , mais àsés la solfatare même et dans leNaples 'laboratoire de la nature. On a de lui , suivant M. 6ioeni, des notes intéressantes relativement aux matières volcanique , insérées dans l'édition publiée à Naples, du Dictionnaire Macquer,

de chimie de

puissent satisfaire les naturalistes ; encore Tes deux premiers n'ont-ils pas montré assez de connaissances chimiques et minéralogiques. On doit donc savoir

gré à l'auteur, du travail qu'il a entrepris. Il fait précéder son catalogue lithologique de quelques observations dont nous allons extraire ce qui nous a paru le plus remarquable. Le père de la Torre croyait l'intérieur du Vésuve

composé de substances déposées par bancs ou couches parallèles, comme le sont la plupart des montagnes de notre globe. M. Gioeni ést persuadé,

au contraire, que les bancs formés par dépôt se trouvent seulement dans la plaine qui sert de base à

la montagne; et que celle- ci 'l'est, en totalité, qu'un amas de matières volcaniques, accumulées'

pendant une longue suite de siècles. On y re-

marque à la vérité des couches qui ressemblent, par leur disposition, à celles de nos montagnes ; mais cette apparence est due à la superposition des Couches successives de laves. Le terrain naturel du pays ayant été soulevé, brisé , crevassé par l'effort de l'air dilaté et des vapeurs en expansion , des fragmens de ses differens bancs furent lancés , les uns loin du crater , les autres verticalement audessus de cet abyme. Les premiers ne durent point porter l'empreinte du feu, puisqu'ils n'en avaient point subi l'action; aussi sont-ils restés intacts , et l'on voit en eux des échantillons de l'ancien sol du pays: les seconds, au contraire, étant retombés ans

le foyer du volcan, ont été calcinés , fondus, vitrifiés, scorifiés, ou même réduits en poudre, suivant qu'ils sont rentrés dans cette fournaise un

plus ou moins grand nombre de fois. L'auteur établit Division des en conséquence une distinction importante entre :`,,bsttas"o'ree

les substances qui ont été vomies, par le Vésuve; "