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ligne de jonction sur l'arête terminale , et les dettx
autres c d, ef, sont leurs sections sur les pans
du prisme adjacens à etf 4i x o ri. Ces derniers pans sont toujours des rectangles , mais les quatre autres se changent aussi en hexagones redilig, se f b Iv. Reste quatre triangles sur chaque pyramide , adjacens deux à deux ; savoir , d'une part
ar e, art, de l'autre, bes,bus, &c. Or les parties
Émeraude.
Schorl et Tourmaline.
qui portent ces triangles étant peu prononcées sur le cristal observé par Romé Delisle , il n'aperçut pas les lignes ai-, b s , &c., sur lesquelles ils se réunissaient deux à deux, ensorte que chaque paire de 'ces triangles s'offrant à lui comme un rhombe, iI conclut que la surface de la pyramide était composée de deux hexagones et de deux rhombes. L'émeraude est la dernière des gemmes que considère Berg-mann ; il se borne à en décrire les formes les plus ordinaires , et ce qu'il en dit est conforme à l'observation. Après avoir passé rapidement en revue les autres pierres qui se trouvent situées dans Ies filons , ou
dans les cavités de la terre , auxquelles il joint la manganèse , Berg/nana donne des observations sur le schorl et sur la tourmaline ; car il distingue ces deux substances, quoiqu'il les regarde comme trèsvoisines l'une de l'autre. Il indique aussi la propriété électrique que les, tourmalines manifestent lorsqu'elles, ont été chauf-
et H a même donné sur cet objet un mémoire particulier. On voit qu'il avait une idée très-
fées
,
juste du phénomène que présentent les tourmalines, et qui consiste , suivant ses expressions., en ce que leurs extrémités exercent des actions directement opposées , c'est-à-dire que l'une est sollicitée par l'électricité que IO-anchlin appelait positive, et , par celle - qu'il avait nommée négative.
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L'existence de ces, deux électricités con trairestians
tourmaline, avait été méconnue en France, lorsqu'on y reçut le mémoire d7-Epinus , qui en avait fait la découverte, et depuis elle a éprouvé encore des contradictions de la part de plusieurs physiciens ou naturalistes , et en particulier de Romé Delisle. Toute l'erreur venait de ce que la tourmaline attire et repousse indifféremment par les deux bouts des grains de cendre et autres corps légers et non électrisés, auxquels on la présente. Mais les physiciens qui avaient dit que les deux extrémités de la tourmaline étaient animées de forces contraires , entendaient que le corps sur lequel cette pierre les exerçait, avait été lui-même électrisé. Ce corps et la tourmaline sont alors, l'un à l'égard de l'autre, précisément dans le mêrne cas que deux aimans qui se repoussent par leurs pôles de Même nom, et s'attirent par leurs pôles de différens noms. Mais Bergmann , qui s'exprime ici en physicien éclairé, paraît donner, comme naturaliste, dans une méprise qu'il _lui était , au reste, assez difficile d'éviter. Après avoir dit que le schorl cristallise en prisme hexaèdre terminé par des sommets à trois
rhombes, il ajoute qu'il a observé que le scionl avait la propriété de devenir électrique par la chaleur, quoiqu'il ne le fût pas au même degré que la tourmaline.
Il est très-probable que les cristaux désignés ici par le mot de schorl étaient des tourmalines opaques, et qu'en les décrivant, Bergmann n'avait pas fait attention au défaut de symétrie qui se trouve dans les formes des tourmalines , et en général , de tous les minéraux électriques par la chaleur, et qui consiste en ce que les cristaux, dans çe cas , ont: d'un côté des facettes additionnelles