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20 ) silice, t0,55 d'alumine, et 1,78 de fer. Aucun de
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ces chimistes n'y avait reconnu la .magnésie qui y existe, tandis qu'ils 'y .trouvaient de l'alumine dont
une analyse plus exacte prouve que cette pierre est entièrement exempte. M. Emmerling avait raison de souhaiter qu'un chimiste habile et scrupuleux , tel que M. Klaproth , dissipât toute incertitude à cet regard. ( Voyez ses Élémens de minéralogie, Lelirbuch der mineralogie-, p. 33. ) On a en même temps l'obligation à M. Klaproth d'avoir rapproché deux espèces de chrysolite que
M. Verner avait séparées sans nécessité. Ce qui semble établir entr'elles les différences les plus essentielles , ce sont les lieux où elles se rencontrent.
dans la nature. Celle des volcans paraît ne se trouver que dans les basaltes , encore est-elle extrêmement rare dans ceux de Suède et de Norwége, de Feroè et d'Is-
lande,des îles britanniques et d'Italie, tandis qu'elle'
se trouve fréquemment dans ceux de France , de Hongrie, de Saxe, de Bohème, des bords du Rhin, et particulièrement dans les basaltes de la Hesse où cette pierre a quelquefois jusqu'à un pied de G'haipentier en fait mention sous le nom de dia.mètre.
schorl vert.
La chrysolite ordinaire ne s'est trouvée jusqu'ici en Europe que dans la Bohême, aux cercles de. Pilsen et de BunzIau , parmi le sable et le gravier. JI paraît, suivant le récit de Pline, que les anciens en recevaient de la haute Égypte , près de la ville d'Alabastrum , et de l'île de Cytis en Arabie. Ch, G,
)
SUITE
E S Observations du citoyen Pelletier ; sur ta Strontiane , et sur l'existence de cette terre ailleurs Strontian , en Écosse; Lue à l'Institut national , le 2 1 Prairial de l'an IV.
A N'S le mémoire que j'ai lu à l'Institut le it floréal dernier, sur la terre désignée sous le nom de strontiane , j'ai fait remarquer que cette terre était très-soluble dans l'eau bouillante , lorsqu'elle était calcinée , et que par le refroidissement une partie s'en séparait sous une forme cristalline. J'ai également fait remarquer que la baryte acquérait par la calcination, la propriété de devenir soluble dans l'eau bouillante et de fournir de même des cristaux par le refroidissement. C'est dans cet état de cristallisation que la strontiane et la baryte doivent se trouver pures ; et si elles étaient de même nature, comme quelques chimistes le présument, elles devraient donner des résultats analogues, étant soumises à des expériences comparatives. On a cru
pouvoir attribuer à la présence du carbonate de chaux dans le carbonate de strontiane , les propriétés que cette terre offrait dans ses diverses combinaisons avec les acides ; mais la strontiane calcinée , dissoute dans l'eau , et obtenue ensuite sous forme cristalline , ne peut être soupçonnée de contenir de la chaux ; c'est donc dans cet état que j'ai cru devoir m'en, procurer pour l'examiner comparativement avec la baryte , que j'ai eu soin de préparer également sous une forme cristalline et parfaitement privée de gaz acide carbonique. Je vais rendre compte à l'Institut des expériences que. Lutes a ce suie.
j.
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