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( 4'2 ). uelques autres acides pour lesquels cette pro-' priété a été parfaitement démontrée. Mais c'est précisément lorsque les assertions sur un Oint de doctrine sont ,présentées par des hommes justement célèbres, et qu'elles sont de plus env in-Aillées, de tout l'appareil de la séduction
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l'on a eu raison de conclure que cet acide ainsi coloré" contenait dans sa nature intime une plus grande quantité d'azote que celle qui lui est naturelle lorsqu'il est parfaitement blanc , et qu'il n'a pas eu du tout le contact du gaz nitreux. Il semble que pour que cette . conclusion fût permise, il
faudrait qu'on eût d'abord prouvé qu'à mesure que le gaz nitreux éprouve le contact de l'acide blanc du nitre , ses principes Constituans se séparent, de manière à ce que l'un des deux, c'est-à-
qu'il importe de mettre en évidence ce qu'elles peuvent renfermer de défectueux ; c'est à 'quoi j'espère parvenir, en me bornant à rappeler ici quelques - unes des principales expériences, au moyen desquelles on a cru avoir démontré que l'acide du nitre était susceptible de pouvoir s'oxigéner plus ou moins , et de former suivant ses divers degrés, d'oxigénation , deux acides fort différens , l'un saturé d'oxigène qui est incolor
proportion dans le gaz nitreux, et l'autre en plus
et qu'on a appelé acide nitrique ; l'autre non saturé de ce principe acidifiant , qui est toujours plus ou moins coloré , et auquel on a conservé le nom
masse de ce principe acidifiant, qui s'unissant
d'acide nitreux.
.
Il est bien reconnu aujourd'hui que toutes les fois qu'on fait passer du gaz nitreux à travers de l'acide blanc et concentré du nitre, une grande partie de ce gaz s'y dissout, en même temps qu'il lui communique une belle couleur orangée, que l'on peut rendre plus ou moins foncée par une nouvelle addition de ce gaz. Cet acide ainsi coloré répand dès-lors une très-grande quantité de vapeurs
rouges, au lieu de l'espèce de fumée blanche qu'il laissait échapper dans l'atmosphère , avant qu'il eût éprouvé ce changement ; c'est en un mot de l'acide de nitre rutilant , comme l'avaient .
appelé les anciens chimistes.
Il s'agit à présent de faire voir si , d'après les. phénomènes qu'offre cette première expérience
dire l'azote, aille se joindre par une affinité d'aggré-
gation, à la portion de ce même principe qui fait aussi partie de l'acide du nitre, pendant que les deux portions d'oxigène existantes, l'une en moindre
grande dose dans l'acide nitrique, se confondraient ensemble pour ne former qu'une seule et même
alors à une masse d'azote également plus considérable que celle qui existait auparavant, formerait- effectivement avec elle un acide moins oxigéné. Dans cette supposition seulement , -on serait autorisé à croire et à dire que l'acide blanc du nitre qui a été coloré par du gaz- nitreux contient réellement dans cet état de coloration, une moindre quantité d'oxigène , ou si l'on veut,
une plus grande proportion d'azote, que celle qu'il contenait avant le contact de ce même
gaz.
Mais comme H est parfaitement démontré que
le gaz nitreux n'éprouve dans cette expérience d'autre décomposition -que celle qui résulte de
la perte de son calorique à mesure qu'il se dissout
dans l'acide du nitre à l'attraction duquel, il ne fait qu'obéir, il en résulte que l'acide auquel les