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niais dont le résultat est parfaitement le même ,
quant à la faculté de produire des concrétions
quartzeuses ou siliceuses , que dans les collines de l'Imbremetta , près de Florence , se forme la matière blanche demi-transparente, devenant opaque
-à l'épreuve du feu , en y restant infusible, que M. Thompson nomme stalactite margeuse , et que j'avais désignée comnie pierre de poix. Elle ne se trouve que dans les serpentines décomposées spontanément , et la cause de leur décomposition. appartient au fer qui existe simplement oxidulé dans les serpentines ordinaires, et qui , de l'état de mine de fer grise attirable à l'aimant, passe à un point d'oxidation qui constitue les ocres. Il éprouve alors tin gonflement dans son volume , qui rompt la cohésion des niasses dans lesquelles il se trouve. Aussi que trouve-t-on dans les fentes et cavités des serpentines ainsi décomposées l toutes les substances qui étaient restées incluses et engagées dans la masse aussi long-temps qu'elle avait conservé sa solidité, et qui , devenues libres , ont pu se rassembler par l'affinité d'aggrégation , au moyen d'un simple véhicule. On y rencontre de la mine de fer
brune, dite limoneuse, de l'asbeste, de l'amiante, de la stéatite , du talc , de l'hornblende verte du spath calcaire, des bols de différentes couleurs, des petits cristaux de roche à deux pointes , du quartz en masse striée; enfin les concrétions sili-
ceuses dont il est question. Ici, il n'y a eu de dissolvant pour aucune des substances dont je viens de parler : l'argile n'est pas devenue base de l'alun, la magnésie n'a point formé de sel d'epsom , ni le calcaire de la sélénite : la faculté de s'aggréger d'une manière plus ou moins régulière, a été (*tonnée à toutes ces matières, par l'unique cause
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qui les a réduites à l'état de ténuité nécessaire pour. la mobilité; l'infiltration de l'eau a fait tout le reste.
Si je viens d'insister longuement sur la même pensée, si je l'ai expliquée et cominentée avec
trop de détails, je me suis cru autorisé à le faire par l'importance du sujet. Le phénomène de l'aggrégation est. un des plus intéressans de ceux qui concernent la minéralogie. Ii est lié avec presque tous
les grands faits géologiques ; de lui dépend en partie le remplissage des filons , il produit toutes nos concrétions ; et l'infiltration qui concourt à. ses effets, est le moyen employé encore continuellement pour produire des corps réguliers de toutes les sortes ; d'ailleurs l'opinion que j'énonce est nouvelle , elle est. encore contredite par des savans dont je respecte les lumières ; et cependant , si je parvenais à la faire adopter par les minéralogistes, je croirais avoir mis entre leurs mains un des fils qui. peuvent les conduire le plus sûrement dans le dédale de la nature.
Avant de terminer , je dois répondre à une question qui pourrait m'être faite. Faut-il rejeter l'opinion d'une dissolution primitive de toutes les substances qui forment l'écorce du globe, si on admet que la cristallisation régulière ou confuse peut se faire sans dissolution préalable ?: je dirai que non : je persiste toujours à croire que toutes les matières qui constituent les roches , ainsi que toutes celles 'qui n'ont pas été ensevelies sous elles lors de leur coagulation, ont été tenues en. dissolution par un dissolvant, lequel , sans doute, a été anéanti au moment de la grande précipitalion, et je fonde mon opinion, à cet égard, sur tin motif différent de celui qui a fait adopter cette idée par les autresgéologues , et le voici : Quoique E