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3°
(
représentée figure 2 2 . Pour indiquer, par exemple, un décroissement par trois rangées sur tous le;
bords
3
,
on Mettra B B, et pour en désigner un 3
par deux 'rangées sur tous les angles , on mettra A 2A2 , ecYlnine daris le cas de l'octaèdre régulier.
33. Un siinple, coup-d'oéil jeté sur la figure 23, suffit pour faire concevoir la désignation du prisme hexaèdre régulier, dans les cas ordinaires ; et quant à'la manière de,- placer les chiffres , nous ne nous yarrêterons pas, parce- qu'elle se déduit aisément de celle que nous avons adoptée pour les prismes quadrangulaires.
Mais il arrive quelquefois que trois des angles solides pris alternativement , sont remplacés par des facettes , tandis que les angles intermédiaires restent intacts. Dans ce cas, l'expression du prisme sera celle que l'on voit figure 24. Application 34. Le dodécaèdre rhomboïdal, dans certaines dodécaêdre ,homboïd aj. espèces, comme celle de l'argent rouge, a six de ses faces qui font la fonction des pans d'un prisme, tandis que .les: six autres faces rentrent dans l'anaIogie des f.iorn.boï,des .( 2 9 ) en sorte que les faces dé cha-que -Ordre peuvent subir des décroissemens particuliers et indépendant de ceux qui sont relatifs aux faces de l'autre ordre. La figure 2 5 représente l'expression de ce dodécaèdre.;
Chaque, face du sommet, dans le même cas, pourra .être considérée comme étant la base supérieure d'Un prisme oblique quadrilatère 20) , et les pans adiacens comme appartenant à ce même
(
)
prisme. Ainsi , Ta manière de. placer les lettres indicatives des décroissemens , et les chiffi.es qui accompagnent ces lettres, sera analogue à celle qui a lieu .pour les prismes quadrilatères.
3 5. Dans d'autres espèces , comme celle du grenat, du sulfuré de zinc , chaque angle solide composé de trois plans , peut être assimilé à un sommet de rhomboïde obtus ; et ainsi, en se bor-
nant à chiffrer une seule face, on aura l'expression représentée par la figure 26. Nous n'emploirons point Te signe du dodécaèdre à plans triangulaires isocèles , parce qu'il est plus naturel, d'y substituer le- rhomboïde dont il dérive , attendu qu'on a des lois plus simples de décroissement.
Il reste à donner le moyen de représenter
mi cas particulier qui a lieu dans certains cristaux, oit les parties opposées à celles qui subissent certaines lois de décroissement , restent intactes , ou
,
Formes non symétrigees.
sont modifiées par des lois différentes. Ce cas concerne spécialement les tourmalines , et il est facile d'indiquer alors la différence, au moyen du
iéro. Par exemple, dans la tourmaline-très-obtuse , dont nous supposerons le noyau représenté fig. i -le prisme, qui est ennéagone , ausix de ses pans
produits par des soustractions d'une rangée, sur les six arêtes D , D , &c. , et les trois antres , par des soustractions de deux rangées sur trois seulement des angles E ou e. De plus , le sommet inférieur a simplement trois faces parallèles à celles eu noyau, tandis que, sur le sommet supérieur, lés
trois arêtes B sont remplacées chacune par une. facette, en vertu d'un décroissement par une rangée
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