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( 6o ) tranchée ; niais son effet n'est pas sensible
( 61 ) Telle est la peinture que fait le citoyen Bois-sel de cette partie du cours du Rhône. Suivons-le
aux des maintenant dans la description détaillée hommes , dont la durée est si courte. cc Le Rhône , qui , dans tout son cours navigable lieux ( ). Ce n'est qu'à quelque distance de sa renais- C.nfruentde la Valserine , est fameux Par sa rapidité, en a une habituelle plus rapidité qui le moulin de » grande encore dans cette partie où , resserré, il sauce que ce fleuve reprendilla reçoit le ruisseau ivh..sel-
, ne peut fournir à sa dépense qu'en récupérant ne caractérise. Très-près de làaussi creusé un lit très» profondeur et en vitesse ce qui lui manque en de la Valserine , qui s'est mais moins cependant que celui du largeur. On conçoit que ces bords vifs et angu- profond , dans ce fleuve Rhône, de sorte qu'il se précipite » leux , tantôt opposant une saillie , tantôt présenune assez par-dessus des rochers qui ont encore » tant un enfoncement et cette alternative ayant lieu sur la profondeur comme sur la longueur, le grande hauteur. Au fond de l'abîme très-pittoresque formé par cours de l'eau éprouve perpétuellement des chocs ce confluent, est le moulin de Musse'. qui le tiennent dans une grande agitation ; il en Plus loin, se trouve une voûte ténébreuse forest froissé au point que , tout rapide qu'il est, mée par les rochers qui se rapprochent au-dessus sa vitesse n'est pas , à beaucoup près , propordu fleuve, et fermée par des branchages qui s'entionnée à sa pente. Aussi le fil de l'eau, au lieu de glisD, suivre la direction du lit , est le plus souvent lacent d'un côté à l'autre. Des ruisseaux faîte parois , ou se précipitent du rejetée d'un bord à l'autre, et court de diagonales sent le long des de la corniche en chute bruyante. en diagonales, d'angles d'incidence en angles de dit le citoyen, Boissel , vers la cc J'ai remarqué , réflexion. L'eau ne paraît pas toujours couler; je ne sais si je dois nom» elle vient crever, à la surface , par flocons impé- » sortie de ce lieu , que -vingt tueux ; ce qui arrive nécessairement lorsque le ), mer antre ou bocage , un trou d'environ des côtés de ce pieds de large, percé dans un rocher se resserrant dans le fond, et s'évasant à la à en juger par » réduit, fort au-dessus des eaux : D) superficie , les courans inférieurs sont déterminés du fleuve ; mais à y aboutir. Si , au contraire , le lit se trouve » son entrée, il côtoie la direction sortie. J'en ai vu aussi je n'en ai pu découvrir la resserré par le haut et s'ouvre davantage infémais moins grands. plusieurs autres semblables , rieurement , l'eau , choquée , tournoie et s'enautrefois une partie du Rhône, » Par-là s'échappait » fonce pour chercher un passage plus libre. Les resserremens subits occasionnés par le rappro) Ce ne fut que le 13 vendémiaire de l'an III, les eaux chement des bords ou l'écroulement accidentel +lu Rhône étant dans leur hauteur moyenne , que le citoyen des gros blocs, en disputent le passage , ne le Boissel put reprendre son entreprise. Son bateau ayant été fralaissent forcer par le courant, qu'après qu'il s'est cassé par une crue subite du Rh6ne , il avait été dans la néces» soulevé ; d'où il acquiert une impétuosité qui sité d'en faire construire un autre, qui fut mis à flot à l'endroit
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D, le précipite de bonds en bonds, et le brise ea » écume ».
ce fleuve reparaît,