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Te plus grand succès pour la culture des prairies artificielles de cette commune environs.
et de celles des
La recherche des différens gîtes de ce minéral se fait au hasard et par des fouilles d'essai ; mais, quoique la colline contienne un grand nombre de ces gîtes , il se trouve plus ordinairement dans la partie de l'est que dans celle de l'ouest. Lorsqu'on a trouvé des indices d'une exploitation avantageuse., on commence d'abord par creuser dans un espace superficiel, d'un ou de deux ares , jusqu'à ce qu'on soit parvenu à la couche 11.0 5 : ces premiers déblais se mettent à
part.
On enlève ensuite les couches n.° , 6 , 7 et 8 , et l'on forme avec leurs déblais de petits tas de à i o mètres de longueur, de 2 à 3 de largeur,
d'autant de hauteur.
Lorsque par la réaction des différentes substances qui composent ces tas , ils commencent à s'échauffer , ils s'enflamment quelquefois spontanément mais l'usage ordinaire est d'y mettre le feu par quelques tourbes ou de petits fagots enflammés. A mesure que les tas s'affaissent par l'effet de la com-
bustion, on les recharge de nouveaux déblais
enfin , lorsque les couches en exploitation sont épuisées , que l'incandescence des tas est ierminée par la consommation du principe combustible, on laisse refroidir ces masses calcinées, et leurs débris sont tamisés par des claies d'osier, pour séparer les gros morceaux d'argile durcie d'avec les cendres
rouges pulvérulentes, qui se vendent aux cultivateurs.
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Cs tas donnent pendant leur inflammation , Je spectacle en miniature des volcans dans un faible degré d'activité , et sur-tout de ceux que j'ai vus dans les Antilles ; il s'y forme des cheminées remplies de soufre _sublimé , qui est liquide et brêlant à leurs ouvertures extérieures. Il y a dans ce moment-ci trois ou quatre exploitations particulières de terres sulfuriques ; mais celle du C. Debourges est la plus considérable et la mieux conduite. Lorsqu'on. a épuisé le gîte de terres noires en exploitation , .on rejette les décombres dans les excavations, en commençant par l'argile calcinée et les débris de douches les plus profondes , surtout celles du ri.° 14, et finissant par la couche du n.° t : au bout de très-peu de temps la végétation se rétablit , et on n'aperçoit plus les traces de la fouille que par une légère dépression de la surface. Comme la saison chaude est, à- tous égards, la plus favorable et la plus commode pour l'excavation des terres et la fabrication des cendres rouges., on ne commence ce travail qu'en été , et il finit au commencement de l'automne. L'usao.e des terres sulfuriques s'est borné péri.- la (1)d&'ne fabrique de dant dix ans à en faire des cendres rouges ; mais sulfate de fer, Rolland de la Platiere , qui depuis a joué un si grand rôle dans la révolution française , étant il y a dix ans, inspecteur des manufactures de la Picardie , vint examiner les fouilles de Rollot et ayant observé que ces terres noires étaient trèsriches en sulfate de fer, i proposa à Debourges de chercher à en extraire ce sel, .dont les arts font un emploi si important et si considérable.
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