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( 66 ) environ à l'est - sud - est de cette dernière ville et à 6 ou 8 kilomètres au sud-sud-ouest de Sissonne.
Une permission d'exploiter fut accordée en 1761 pour ces territoires , et suivie, en 1780, d'une concession. La couche qu'on exploite à Mauregny a près d'un mètre et demi d'épaisseur , et se trouve à environ 13 mètres SOUS terre.
A Urcel et à Mailly, à 9 kilomètres au sud-sudouest de Laon, sont des exploitations considérables de cette substance. On en connaît cinq couches à Mailly, qui ont depuis16 jusqu'à 8o centimètres d'épaisseur , et qui sont séparées par des couches d'argile grise ou brune. La première n'est qu'a 17 ou 18 décimètres de profondeur ; la cinquième à 6 ou 7 mètres. Cette dernière repose sur un banc d'argile de.5 mètres et demi d'épaisseur. A Urcel , les couches alternent de même avec des couches d'argile pyriteuse., La principale couche de terre vitriolique a pour' toit une argile trèscoquillière. Le tout est surmonté de bancs de grès coquillier. On a trouvé, avec la terre vitriolique , des morceaux de bois encore solides et des os bien conservés.
PARTIE SEPTENTRIONALE. L'AGENT national du district de Vervins annonce qu'on avait commencé une fouille, en 1740, dans la commune de Luzoir; à it kilomètres environ au nord-nord-est de Vervins, et à 9 kiloMètres d'Hirson , et qu'on prétendait y avoir trouvé de la, bouille ; mais, d'après la nature du terrain et les détails transmis par cet agent , il paraît que ce n'était autre chose que la substance pyriteuse qui est l'objet de cet article. Une des parties du département de l'Aisne où
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cette même substance se trouve le plus abondamment, est l'espace compris entre l'Oise, la haute Somme et le canal de communication de ces deux rivières.
Là sont, du nord au sud, les communes de
Homblieres , IVIesnil- Saint - Laurent , Itencourt Benay , Hallincourt , Cerisy , Lisse -Fontaine Hinnancourt , Gibercourt , Rumigny, Vendeuil, Lyez , Travecy,, où ces couches sont exploitées ou reconnues.
En 1767, le chapitre de Moy obtînt une per-
mission de l'intendant ; pour la ferme de Cambry, située entre Saint-Quentin et Ribemont. La même année, il en fut demandé une pour Itencourt , et en 1769 , une pour Vendeuil.
En 1771, le C.Cn Rigaud adressa de Saint-
Quentin, au ministre, divers échantillons de succin) opaque provenant de l'exploitation d'Homblières'. Suivant la lettre de ce citoyen , cette substance s'y trouve en assez grande quantité dans une couche de terre pyriteuse végétale', épaisse d'un mètre et demi , placée à 4. mètres de profondeur. On en voit un morceau assez considérable , tiré de cet droit , au cabinet national d'histoire naturelle da Paris.
D'autres exploitations ont lieu à l'ouest du même canal , dans les communes de Jussy et d'Annoy, près la route de Saint-Quentin à Chauny, et à ce qu'il paraît, dans celles d'Eaucourt et de Cucrav sur les confins dés départemens de l'Oise et de la Somme. Une concession fut accordée dès l'année 1760 pour Annoy, , qui paraît être l'exploitation la plus ancienne au. a,parterrient da La même substance est indiquée aussi sur la E