Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 53]

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Int rendent les résultats moins exacts, en employant;

comme notas l'avons dit plus haut, 6. parties de potasse caustique, et en délayant la .masse fondue dans 12 parties d'eau , afin d'éloigner assez les molécules de la silice , pour qu'en se rassemblant plus lentement elles ne renferment point entre elles' de molécules de zircône , et que l'acide muriatique ait le temps de les saisir.

Expérience II. Lorsque la masse fondue est dissoute en entier dans l'acide muriatique , on la ait évaporer jusqu'à siccité à- unechaleur modérée,

avec' la précaution de remuer continuellement la ana ière sur la fin de l'opération , pour faciliter l'évaporation de l'acide qui retient la silice en dissolution, ,et pour éviter en même temps la décomposition du muriate de zircône , dont les principes ne tiennent ensemble que par une affinité faible.

C'est à cette :époque qu'il faut verser sur le résidu de l'évaporation une quantité d'eau suffisante pour dissoudre les parties salines , qui sont composées des muriates de potasse et de zircône cette quantité d'eau doit s'élever au moins à sept à huit fois, le 'poids de la masse à dissoudre ; il est bon d'ajouter à cette eau quelques gouttes d'acide 3nuriatique, afin de dissoudre les parties de zircône

qui auraient pu être abandonnées par l'acide muriatique vers la fin de l'opération, époque on la chaleur, devient plus, intense. Par ce moyen, on obtient-la silice pure à l'aide de fa décantation ou de la filtration de la liqueur au papier joseph ; on lave cette terre jusqu'à ce que l'eau du lavage ne précipite plus le nitrate d'argent. La quantité de silice obtenue des hyacinthes dans cette opération, s'élevait à o, 34; cette silice était parfaitement blanche, cristallisée en petites

lames transparentes se fondarl: sans, efrervescelace

avec le borax et donnant un verre transparent et sans couleur.

Expérience III. Pour s'assurer: s'il ne reste pas quelques portions de silice dans l'acide muriatique,

il est nécessaire de faire évaporer à une chaleur douce le muriate de zircône, et de le redissoudre dans l'eau à plusieurs reprises ; mais il faut avoir l'attention de ne ijas trop faire dessécher la matière car il se séparerait indubitablement quelques molécules de zircône , qu'on pourrait prendre pour de h. silice , à cause de son insolubilité et de la rigidité qu'elle acquiert par la dessiccation. En faisant cette

opération avec le soin, et les précautions que je viens d'indiquer , il s'est séparé du_ muriate de zircône un grain de silice,- ce qui élève I-atantitei de cette substance terreuse à 0,3 3.

Lorsque le muriate de zircône ne dépose plus de silice par l'évaporation,,, on le dissout dans une grande quantité d'eau et, on précipite la terre par la potasse caustique, on lave avec soin et on

fait rougir dans un creuset d'argent. En suivant cette méthode, nous avons,obtenu de ioo parties d'hyacinthes 65, 5 de zircône pure. Expériepçe IV. La précaution que l'on vient de rendre.p6ur- s'assurer si, l'acide ,Muriatique ne

retenait pas de silice en dissolution , doit être également prise pour savoir .si la silice n'est pas mêlée de zircône : pour cela, il faut la refondre avec quatre parties de potasse. et la traiter comme la premièrgfois ; dissoudre ensuite la masse dans rnuriatique , et faire évaporer la dissolution à siccité , Lorsque 'la silice séparée de l'acide muriatique est bien transpa4-ente., rude ..,S2115 les doigts , ei B