Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 57]

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seulement il faut employer huit à neuf parties de Cet alcali, le mêler avec les, ..hyacinthes subtilement pulvérisées, et projeter le mélange dans un creuset rougi, ciiiilerée par cuillerée, en . ayant attention de n'ajou.ter de. nouvelles quantités de ce mélange' que lorsque les premières sont fondues. Quand tout est en fusion, on donne un bon coup de feu, qu'on soutient au marne degré pendant une heure et demie. La durée de l'opération doit au reste être, sUbor-

donnée à la quantité de matière sur laquelle opère. Celle, qu'on recommande ici convient pour trois livres de mélange ; si la clbsuest plus forte, faudra 'chauffer plus long-temps..

Lorsque le creuset est refroidi, on le briseToir réduit en. poudre la matière qu'il contient , et on la fait ,-bouillir avec de l'eau, de fontaine dans une chaudière de plomb. Après avoir laissé déposer la matiereon décante la liqueur!,. et on continue delaver ainsi la terre jusqu?..à.e.è que l'eau du lavage. ne produise plus de précipité dans la dissolution de muriate de baryte. La raison pour laquelle hou- recommandons de. laver la matière avec tant de soin c'est que dans. la potasse du commerce,i1 y a souvent une grande. quantité de sulfate de potasse qui, quand on vient dissoudre la zircône avec l'acide muriatique, est décomposé par le muriate de zircône à l'aide d'une double affinité et donne naissance à du sulfate de zircône qui se Précipite avec la silice, et est eni pure perte pour le produit. Cette précaution est d'autant plus importante ,. que le sulfate de potasse se trouve en si .grande quantité: dans quelques potasses du cdmmerce,. qu'il serait capable de convertir toute la ziréône en sulfate de zircône , et qu'il serait possible qu'on

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au moins 'à n °Dent pas un atome de cette terre, l'état de pureté. été lavée cOttirrie, Lorsque la masse terreuse dans 7 à 8 parties nous le conseillons, on la délaie de laide muriatique d'eau , et on verse par-dessus au.excès pur , jusqu'à ce qu'il y en ait-Un rt-d' heure,' go t, et l'on fait bouillir, pendant un qua de plomb. ces substances dans une chaudière étant achevée , on La dissolution de la zircônefiltre la liqueur , on la fait, éVa.pbrer à siccité dans. des vases de la-même matière ( , poils en séparer les portions de silice que l'acide muriatique aurait pu dissoudre ; on fait fondre le sel danS ttfie grande quantité d'eau, on filtre de nouveau et on précipite la zircône avec le carbonate de soude pur : par ce moyen, on obtient la ,zircône combiqu'il née à l'acide carbonique. Il est inutile de dire séparer grande eau pour en faut laver cette terre à opé,. le muriate de soude qui est formé dans cette à l'air ration : on fait dessécher la terre ainsi lavée, libre , ou à la chaleur d'une étuve. 'Cette terre, calcinée, a une couleur blanche , une o; pesanteur spécifique qui s'élève au moins à 4 3eton'a toucher comme la silice elle est rude au point de saveur ni de dissolubilité dans l'eau, Seule, elle ne se fond point Udéhalumeau ; avec le borax, elle se fond et donné un verre transpaet l'alrent et sans couleur. Le sel microcosmique alcalis point. Séparée par les Cali 'ne l'attaquent retient ,

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caustiques de ses cIissolutionslricette terre

) Si, comme il n'y a pas lieu d'en douter, la zirc&le quelques-unes de ses combinaisons devenaient en usage pour j'art de guérir , il ne faudrait pas se servir de vaisseaux de plomb s'y mêlat quelques parti-f pour les préparer ; de crainte qu'il ne l'économie animale; faucules de ce métal dangereux pour de terre. drait alors employer cies vases de verre ou

Propr;&és