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( .1 22 ) l'e$ campagnes voisines. La hauteur qui convient le mieux pour le commerce, est 13 à i 6 décimètres (4, à 5 pieds ad-dessus de l'étiage, c'est-à- dire , des plus basses eaux ). Malgré ces variations , on navigue beaucoup sur l'Allier. Les bateaux sont en sapin ; ils ont environ 20 mètres de long et 26 à 27 décimètres de large.: ils ne remontent point et on les démolit lorsqu'ils sont arrivés à leur destination. Quoique le nombre en soit considérable et annonce une navigation active , il pourrait augmenter sans doute, si l'exploitation des mines, les fabriques, la culture, augmentaient elles-mêmes dans les départemens que l'Allier arrose , et si le goût du commerce y devenait plus général.
Le Cher n'est point navigable dans le département de l'Allier ; il 'ne commence à l'être que dans celui auquel il .donne son nom , en partie depuis la Madeleine-des-Bois , et complétement à, Vierzon. (Procès-verbaux de l'administration du Beny,
tome 5- .", années 1778 à178 0, pages' o et 295 à 32o.) On prétend qu'en sacrifiant des moulins, il serait possible d'y naviguer depuis Montluçon au moins pendant quelques mois de l'année; mais
cette opinion est contestée.
il y aurait peut-être plus d'utilité à rendre le
Cher navigable seulement jusqu'à Meaulne mais à remonter de-là dans l'Aumonce et l'ail , et à'réunir ensuite cette dernière rivière avec la Bou, qui se jette dans la Sioule. Par ce moyen on établirait une communiéation 'entre les cantons que arrose et cewcqui sont situés sur le Cher. Cette même rivière de Sioule prend sa source fort près de la Dordogrte ; mais: ces deux rivières sont si faibles leur- origine , qu'il est au moins eMeêmemeW-49gtel,g-'qu'QA.rpgi5e jamais _
( 123 ) par leur moyen , une navigation entre la HauteLoire et la Gironde, en traversant le centre de la
France.
On pourrait essayer aussi de réunir l'Allier et la Loire au-dessus de Moulins , au moyen de la Besbre et duValançon; mais de tous ces projets de navigation intérieure à établir dans cette partie de la France , celui qui a été reconnu le plus facile à exécuter, et qui , dit-on , était même adopté par Sully et par Colbert, consiste à se servir, d'une part, du ruisseau de Lurcy et de la Bieudre ou Bioudre, qui se jette dans l'Allier au Veurdre; et de l'autre de l'Auron , de l'Eure et du Cher , pour établir, par Bourges , une communication directe et sûre entre l'Allier et la basse Loire , en vivifiant des départemens fertiles et importans. Le point de partage des eaux du canal serait à Valigny-leTvlorrial, s 38 pieds (42 mètres 4.7 ) au-dessus du.
Cher, et 130 ( 42 mètres 21 ) au-dessus de l'Allier. Des étangs abondans l'alimenteraient , et il procurerait un débouché aux bois de la vaste forêt de Tronçais. Cette navigation aurait environ myriamètres de long, dont 2 à l'extrémité nordouest du département de l'Ailier.
La géologie de ce département est fort peu dNtaeri,. connue. Privé du secours des livres pour en donner une idée, j'ai eu recours à la conversation des minéralogistes qui Font parcouru. Voici les ren7 seignemens que je dois au zèle et aux lumières des citoyens Besson , Baillet-Belloy et Pajot.
PARTIE ORIENTALE DU DÉPARTEMENT. DE Moulins à Bourbon-Lancy, entre l'Allier
et la Loire on ne trouve que sable et grès. Mais ei l'an suit la route dé Lyon, én passant