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M-EMOIRE DE M. KLAPROTH
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)
Tel est l'alcali végétal, 'substance dont on n'a tiouvé jusqu'à présent nulle trace hors du règne végétal , auquel on attribuait sans difficulté son Origine.
La différence d'opinion se bornait autrefois. à
,
discuter si cette substance alcaline-saline préexistait
Sur la découverte qu'il a faite de l'existence de la potasse ou alcali végétal dans la Leucite; Lu dans la séance publique de l'Académie royale des sciènces , à Berlin , le 26 Janvier 1797; Traduit sur le manuscrit envoyé par fauteur au Conseil des mines, par le C. CLOUET , bibliothécaire de la Maison d'instruction des mines.
TiES premiers naturalistes furent intimement convaincus , dès les premiers pas qu'ils firent vers la science, que les facultés trop bornées de l'esprit humain auraient peine à embrasser la connaissance des corps qui se présentaient à leurs regards avec des variétés infinies. Ils cherchèrent donc à les rassembler avec ordre et' à les classer sous des divisions systématiques propres à les faire plus facilement distinguer. La grande division en trois règnes , de tous les objets sensibles dans ce inonde, destiné à l'habitation des honnies , dut les frapper d'abord comme
indiquée par la nature elle-méme.
On ignore encore
,
il est vrai
,
le rang qui
convient, selon le système de la nature, à plusieurs anneaux de cette chaîne immense des êtres maté-
riels. Mais cette incertitude ne tombe que sur un petit >nombre de corps , si l'on fait attention à la quantité beaucoup plus considérable de ceux dont l'exacte classifichtion ne laisse aucun doute. Tel
telle et toute formée dans les végétaux, ou si elle se formait pendant la combustion par une nouvelle combinaison 'des parties constituantes du végétal. La dernière opinion , celle de ceux qui prétendaient -qtte - le feu formait l'alcali végétal en le tirant des parties constituantes acides , huileuses et terreuses, était la plus suivie. Cependant ;àssel de naturalistes défendaient la préexistence deràlcali - Végétal ; mais la chimie n'avait pas fait assez de progrès pour leur fournir, à l'appui de leur théorie, des preuves convain-cantes. Ainsi l'hypothèse con-traire prévalut ,-Jusqu'à ce que Margral eût fait voir par des expériences décisives que l'alcali végétai était essentiellement partie Constituante des plantes où il existait avant là combustion ; expériences confirmées par Celles que. ...Wicg-leb fit depuis avec
encore plus de soins. La préexistence de l'alcali végétal dans les plantes ayant été universellement reconnue à dater de cette époque , il est étonnant que le célèbre auteur du` nouveau Système de Chimie , Lavoisier, ait douté encore de cette' vérité. Mais venons au but: il s'agit de consigner ma déCouverte dans les annales de l'académie royale. J'ai trouve dans la composition d'un fossile dur, simple dans:le sens- attaché à ce mot en minéralogie, cet alcali végétal , jusqu'ici attribué exclusivement au Journal des Mines frimaire an V.