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alcali ,. puisqu'en prenant la moyenne des proportions de potasse obtenues par Berginann et Kirwen dans l'analyse du nitrate de potasse les 18 grains
de ce sel ne doivent en contenir que i 0,08, quantité qui ne s'élève qu'au quart de celle trouvée par M. Klaproth.
Mais je savais que le sulfate d'alumine , en cristallisant au milieu du sulfate de potasse , retient une certaine quantité en combinaison, dont il paraît avoir- besoin pour prendre de- la consistance et une firme régulière ; en conséquence , fis calciner pendant une demi-heure, les 6o grains
de sulfate d'alumine obtenus expérience II, et je les lessivai dans l'eau bouillante : leur lessive ne donnait aucun signe d'acidité , et ne formait point de précipité avec l'ammoniaque ; le résidu lessivé de ces 6o grains d'alun ne pesait plus que 7 grains et demi. Je versai ensuite dans la lessive une dissolution de baryte, et le précipité abondant qu'elle occasionna , nie donna la preuve qu'il y avait dans cette liqueur un sulfate différent du sulfate d'alumine ; je filtrai la dissolution, et j'obtins, par l'évaporation, une nouVeile quantité de potasse, 'qui, Saturée comme la piémière avec l'acide nitrique, fournit 2o grains de nitrate de potasse. Voilà donc 38 grains de nitrate de potasse fournis -par 2-00 grains de leucite , dans lesquels il y a. environ 20,09 de potasse pure. Comme cette quantité de potasse n'est que la 'moitié de celle trouvée par M. Klaproth , j'ai soumis de nouveau les 174 grains (expérience I.') à l'action de l'acide sulfurique concentré, et 'l'ai encore obtenu une portion d'alcali qui , m'ayant donné '4 grains de nitre , répondait encore à environ -2,2 grains de potasse, ce qui fait en tout 22,29 gr..
)
Expérience ill. II était intéressant de savoir si , en fondant les grenats blancs avec la soude et en saturant la masse avec un acide, je pourrais obtenir , par la cristallisation , des sels à bases de soude et de potasse séparés. A cet effet j'ai fait fondre dans un creuset d'ar-
gent u oo parties de grenats blancs avec 400 parties
de soude; et après avoir dissous la masse fondue dans l'acide nitrique , et séparé la silice par des moyens qu'il est inutile de rapporter ici , j'ai fait cristalliser la liqueur : mais je n'ai eu , depuis le commencement jusqu'à la fin de l'opération, que des cristaux rhomboïdaux , qui avaient toutes les propriétés du nitrate de soude, et pas un seul cristal qui ressemblât par sa forme ni sa saveur ait nitrate de potasse.
On peut conclure de cette expérience, ou que la potasse a été volatilisée pendant la fusion , ou qu'elle, s'est combinée avec le nitrate de soude, qui , en modifiant sa forme naturelle, lui aura fait prendre la sienne. C'est un fait intéressant que je .
me propose d'éclaircir par la suite. Expérience IV. Pour confirmer mes premières expériences, j'ai cru devoir faire avec soin l'analyse des grenats blancs, afin de savoir si, par les quantités réunies des substances terreuses dont ils sont. formés , je trouverais un déficit qui approchât de la proportion dans laquelle.M. Klaproth a trouvé la potasse dans ces pierres.
Pour cela, j'ai pris Io o parties de grenats en poudre, je les ai fait fondre dans un creuset d'argent avec 400 parties de potasse ; enfin, j'ai suivi la marche que l'on tient communément dans l'analyse des pierres dures.