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subs(ances, que celles qui dépendent des principes particuliers à chacune d'elles! Or , classer les êtres d'un même règne, c'est établir entre eux une comparaison suivie , d'après les rapports qui les lient ou les différences qui les séparent. Cette comparaison sera donc la, plus exacte et en même temps la plus naturelle possible, celle qui pi êtera le moins l'Farbitraire , i le moyen choisi pour l'établir est 'Celui qui nous dévoile la composition intime et le fond de chaque substance , qui nous apprend ce qu'elle est en elIe4i-tême, plutôt que celui qui ne nOtis eh montre que les aléntours; ou tout au plus les effets extérieurs. Reinarquons ,-3vant d'aller plus loin , qu'il y 3 'dans le cas présent deux problèmes à résoudre. Le premier consiste a diviser et à sous diviser l'ensemlie des substances 'que doit embrasser la'méthode, v-ilé.'inanière que chacune y soit à sa véritable place
- c'est' ce qu'on appelle classer. -Le second a p0u,i
'bbiét de fournir des moyens faciles et commodes pour caractériser 'tellement chaque subtance, que fon puisse fa reConnaùre par-tditi >Où elle se préseine, et retrouver 'dans la méthoc;e la place qui lui eté assignée Il nes'ait encore ici que de la sob.i*ion' dû premier de ces problèmes. Voyons maintenant quels sont les secours que nous offre l'état actuel de la science pour parvenir
du grenat , de la tourmaline , et de diverses autres substances dont on a essayé de déterminer les principes composans , dans un temps où l'analyse n'était point encore assez perfectionnée : mais tous les résultats s'accordent du moins en ce point, que les pierres dont il s'agit ne renferment aucun acide, et qu'il n'entre que des terres dans leur composition. Cette vue se trouve confirmée par les analyses que Klaproth. Vauquelin Pelletier, Guyton
et d'autres chymistes célébres ont faites de plusieurs de ces pierres, avec tous les soins et toutes les précautions propres à garantir le succès cl, ce -genre d'opérations si délicates. Ces différentes substances, qui ne sont que des assemblages .de molécules terreuses , .formeront la première classe de la méthode , sous la dénOmination commune de substances terreuses ; mais'eorrinie l'analyse ne nous a pas encore suffisamment éclairés sur le nombre et sur les proportions des terrés essentielles à chacune d'elles , nous nous bornerons à en présenter#la série , sans la sousdiviser en genres seulement nous profiterOriS:', polir ordonner certé
série, des rapports et des différences de nature, que l'on peut déjà estimer -par aperçu , entre les 'substances qui lui appartiennent.
sont le carbonate':Calcaire des chimistes modernes, le fivate calcaire ,jIe sit/rate barytique , &c. : nos connaissances rier sont pas, à beaucoup près, aussi
Avant de passer à'la diStribution des autres par, clans leSquelles nous étions certains d'êtrëYbeaucoup Mieux secondés par l'analyse, il se présentait une considération importante. Les chimiStésitiodernes , en forina' nt le tableau des résultats e-' grand travail , qui a cliangéla face de la scienee en y dispO'Sant par genres et par espèces la' suite des substances acidifiées , avaient choisi leS'aCides pour caractériser les genres , et
vatiçées sur la nature du rubis, de l'érnerande,
'avaient disiingué les espèces d'après la diversité
cetté Solution. Parmi lès tninérauxqui composent!, clans les méthodes oidinaires., la Class-e des pieires, il en est plusieurs o l'analyse a.'démontré la pré-
tence d'un acide conlbiné avec une terre., Tels
ties de la méthode