Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 122]

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Mines de fer.

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bénéfice de 16o,000 francs. Le landgrave a loué cette saline des particuliers qui en ont la propriété; il la fait exploiter pour son compte ( notice de Wittehop ). Cette saline existait , dit-on , dès le X.' siécle. On exploite à Hohenkirchen une mine de fer en couche ordinairement horizontale, épaisse de a mètres environ, qui repose sur une argile mêlée de sable. Elle est recouverte de 6 mètres de sable

très-peu de profondeur, surmontée seulement d'une couche ,mince de marne rougeâtre, et quelquefois

d'une autre couche irrégulière d'une pierre noire, analogue au basalte. Les mines pures de ces argiles servent à faire des tuiles et de la poterie commune. Les pyrites qu'elles contiennent sont mises à part, et donnent du sulfate de fer ( vitriol). Avec l'argile grise fine; on fait des pipes et aussi .des masses cubiques pesant neuf livres , qui s'exportent comme terre à foulon. Pour les célèbres creusets de Hesse,

très-fin, et d'une couche aussi de 6 mètres de

.on choisit l'argile la plus blanche et la plus exempte

marne bleuâtre , qui est excellente pour engrais. Cette mine emploie soixante ouvriers, et alimente

de mélange. Cette qualité se trouve dans la partie la plus basse de la couche ; on y ajoute , dans la proportion d'un tiers, un sable quartzeux blanc

haut fourneau de Veckerhagen , situé sur le Weser. Ce fourneau fait environ 7000 quintaux d'ouvrages de fonte , tels que plaques de fer poêles &c. ; iI fournit de plus de fer en gueuse les forges importantes de Lippoldsberg Je

qu'on retire d'un ruisseau voisin. Ce sable empêche l'argile_de se gercer en séchant, et de devenir trop Cerripacte. Après avoir travaillétles creu-

Il y a une autre mine de fer à Homberg,. au nord

de Mardo.rff, qui emploie cinquante ouvriers, et alimente le haut fourneau de Holzhausen ; le minérai de fer en grains y forme une couche de 30 à o o centimètres d'épaisseur, placée sous du sable et de l'argile, et au-dessus de couches calcaires. Enfin, j'en trouve une troisième à Rommershausen Argife,àpipe, à foulon , à creusets , &c.

et Rosenthal , qui occupe à-peu-près le même nombre d'ouvriers. Grossalmerode, qui, depuis 1775, a reçu le titre

de ville, est célèbre par ses poteries et ses fabriques

d'alun. Il est situé au pied d'une montagne de sable, nommée Hirschber g , dont le sommet est de basalte. L'argile qu'on emploie dans cet endroit se trouve à (ï ) Description des principales mines de Hesse , et autres, allemand, par T. L, Cancrin. 1767, in-4.. , pag. 45 et skiv,

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sets sur le tour, on les comprime de trois côtés pour les rendre triangulaires , après quoi on les , qui en .cuit dans des fours de forme contiennent cinquante à cinquante-six mille. La fabrication des creusets occupe vingt- deux ouvriers. Chacun d'eux en peut faire mille par jour. On fait aussi à Almerode des cornues, des matras de terre cuite, et beaucoup de billes. Les potiers sont en grand nombre dans cette ville et dans le village d'Etterode. Les schistes en couches dont on retire l'alun se trouvent à la surface de la terre, dans une partie de la montagne du Hirschberg, à un demi-myriamètre .

d'Almerodé. Plusieurs de ces schistes sont très-bitumineux et micacés; il y en a même qui approchent

de fa nature de la houille : on y trouve que/quefois du bois silicifié. Soixante ouvriersesont occupés à extraire ces schistes. Après en avoir formé

Minières.