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( 300 ) Les divisions, parallèles aux hases, peuvent.
etre continuées jusqu.au, point de détacher des lames dont l'épaisseur sera à peine sensible. J'ai obtenu de ces lames, isolées, qui étaient si minces
que leur surface réfléchissait des couleurs d'iris semblables à celles que produit souvent une légère fissure qui a lieu à l'intérieur. En cale ulant l'épais-
seur d'une des mêmes lames à l'endroit où elle était peinte d'une belle couleur bleue, j'ai trouvé cette épaisseur égalé à environ la vingt- cinq lierne partie d'un millimètre , ou à un millionième et demi de pouee ( ). 11 en est du moi de talc., h-peu-près comme de celui de spath, que l'on a appliqué à des minéraux de différentes natures.» indiquait, en général, une pierre divisible en lames minces , parallèlement à un seul plan , comme la substance qui est l'objet de cet article, la stéatite qu'on a appelée talc de Venise, fa chaux sulfatée, &c. Ce nom était employé, relativement à l'espèce dont il s'agit icj , par opposition à celui de mica; en sorte que 1,ç. talc était un mica engrandes lames, et le mica un talc en petites lames. On avait cru remarquer que le talc était plus doux et le mica plus aride et plus sec au toucher. 11 restait à déterminer le point où finissait le talc et itnù commençait le mica. ( ) J'ai employé la règle indiquée par Newton, °pilée lods, Lausannee et Genevee ,174.0 , p. 1 j7 et 174, en supposant
bleu réfléchi par la lame de mica , fin celui du premier quele Ordre qui-, sur la lame d'air de l'expérience des anneaux colorés, répond à z millionièmes de pouce anglais. Jiiid, p. 17f 1\le pouvant avoiu directement le rapport entre les sinus d'incidence et de réfraction dans le mica , je lai estimé par approximation, d'après celui de la densité , comparée à celle d'une autre substance non combustible, qui était le quartz transparent. Vryez, le même ouvrage , p 2.29.
( 301 ) La manière dont le sulfure de molyfi ene cristallise en hexagones réguliers , et la propriété qu'il a de se diviser aussi en lames minces , l'avait
fait prendre pour un mica à écailles très-fines coloré par du fer et de l'étain , en même temps qu'on le confondait avec le carbure de fer, vulgairement plombagine ou mine de plomb. L'oxide vert d'uranite, en petites lames carrées , présentait aussi un aspect qui semblait le rapprocher du mica, auquel on l'avait effectivement rapporté sous le norn. de mica vert. La chimie a fait disparaître -le 'Vice de ces rapprochemens , en substituant des résultats pris dans la nature même des êtres, aux indications:.
trop souvent équivoques des caractères purement extérieurs. Le mica paraît -être , de tolites les substances terreuses , celle qui réfléchit le plus fortement la: lumière ; et cette propriété jointe au poli très-égal. des laines , donne à celles-ci un éclat qui dans
certaines variétés ,.présente un faux aspect métal-
lique (I). Plus d'une fois des hommes sans connaissances en minéralogie, se sont laissés éblouir, et par l'éclat du mica, et par l'idée flatteuse d'avoir fait la découverte d'une mine d'or.
S. On emploie le mica àdifférens usages. En Sibérie, on le substitue au verre dont on garnit les fenêtres ; la marine russe en fait une grande consommation : on le préfère pour Te vitrage des vaisseaux, parce qu'il n'est pas sujet , comme le verre,: à se briser par les commotions qu'occasionne l'effet (
) La trace d'une lime ou d'un instrument aigu avec lequel
on a rayé un métal , ne cesse point d'être brillante, au lieu qu'elle est terne et comme poudreuse lorsque le corps n'a qu'un faux brillant métallique.
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