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'( '324 ) Le caractère distinctif de la seconde classe con-
siste en ce que les corps qu'elle comprend sont les seuls qui aient quelqu'une des propriétés suiVantes:
O Effervescence avec les acides ( la chaux car; bonatée et la soude carbonatée ) 2.° Solubilité dans l'eau ( les différentes subs-.
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méthode , sur-tout pour la première classe , qui est restée sans sous-divisions ; ou plutôt , ils for-
meront seuls une sorte de méthode , qui aura l'avantage de multiplier les points de vue sous lesquels les minéraux peuvent être envisagés.
ARTICLE TIRÉ DU TRAITÉ.
tances appelées sels); 3.0 Électricité par la chaleur en plus de deux points opposés ( la chaux carbonatéc ) ; .4..° Phosphorescence par le feu ( la chaux phosphatée, la chaux fluatée , la baryte et la strontiane carbonatée, plusieurs cristaux calcaires ) , pourvu que Ie corps ne soit pas divisible parallèlement aux pans d'un prisme rectangulaire ( ce qui exclut l'andréolithe ) ;
5.° Pesanteur spécifique au-dessus de 4,0000 ( la baryte sulfatée et la baryte carbonatée , pourvu que le corps ne raie pas le verre ( ce qui exclut la télésie et le zircon ). Le genre calcaire sera ainsi caractérisé : Substances la plupart insolubles, ou qui ne le sont que
dans une quantité d'eau qui surpasse cinq cents fois leur poids ( comme la chaux sulfatée ) ; une seule (la chaux nitratée ) , qui s'y dissout très-facilement , fuse sur des charbons ardens , et est en même temps très-déliquescente. Pesanteur spécifique, beaucoup au-dessous de
4,0000. Le genre barytique sera désigné par ce caractère très-simple Pesanteur spécifique au moins de 4,0000. Et ainsi des autres genres.
Les tableaux placés à fa suite des généralités, et dont nous avons parlé dans le discours préliminaire , serviront comme de supplément à
CHAUX FLUATÉE. Fluate calcaire des chimistes, vulgairement spath fluor.
Spath fusible ou vitreux, de Lisle, tome II, p, r.
Chaux fluorée de Berg-mann , Sciagr., t. J. p, 186.. Pesanteur spécifique Caractères physiques.
3,0943-3,5915.
Dureté ; rayant la chaux carbonatée, rayée par
le verre.
Réfraction, simple. Phosphorescence ; sa poussière., jetée sur des charbons ardens , répand une lueur ordinairement
bleuâtre ou verdâtre. Deux morceaux frottés l'un contre l'autre brillent dans l'obscurité. Caractères géométriques. Structure sensiblement lamelleuse. Forme primitive ; l'octaèdre régulier.
Molécule intégrante ; le tétraèdre régulier (t).
(i) Les observations relatives à la sous-division de l'octaèdre en deux espèces de solides , dont les uns sont encore des octaèdres et les autres des tétraèdres , et .les raisons de préfé_ rcnce en faveur du tétraèdre comme forme de molécule intégrante , seront exposées dans le traité , à l'article du rubis', parce que cette substance est la première qui se présente parmi celles dont la structure dérive de l'octaèdre régulier. En attendant , on peut congilter l'Essai d'une théorie sur la structure des crist. , p. 134 et suit, ; le Journal de phys. , août 1795 f et suit', &c, p.