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( .346 ) portions sur-ajoutées au noyau sont produites par de vrais décroissemens , qui , au lieu de suivre une marche uniforme , varient d'une lame à l'autre, dans le rapport des ordonnées d'une courbe (1); et parce que les faces sont à double courbure , les soustractions qui sur chaque lame déterminent le dont les sommets se réuniront au centre. Dans le diamant à quarante-huit faces , chaque tétraèdre est composé de six autres rétrdédres ; et la difficulté qu'éprouvent les »ailiers à cliver ces espèces de diamans , en annonce la composition. Journ. de phys., ibid. p, 220.
Les géomètres concevront aisément que les tétraèdres qui, clans cette hypothèse, formeraient le diamant octaèdre, auraient pour faces un triangle équilatéral extérieur , et trois triangles isocèles rectangles situés à l'intérieur , c'est-à-dire qu'ils seraient irréguliers , tandis que la structure du diamant octaèdre conduit évidemment , ainsi que celle de la chaux fluatée , à des tétraèdres parfaitement réguliers. Si nous sous-divisons, avec l'auteur , chacun des tétraèdres dont il compose son diamant octaèdre , en six autres tétraèdres, les facettes extérieures de ceux-ci étant de niveau avec les faces de l'octaèdre primitif, il n'en résultera jamais quarante-huit faces distinctes , à moins que les bases de ces tétraèdres ne viennent en même temps à s'incliner ; mais alors leurs lames composantes seraient parallèles à ces bases , ce qui n'est pas non plus d'accord avec l'observation , puisque les mêmes dia-
mails se sous-divisent toujours parallélement aux faces de
l'octaèdre primitif, et cela sans aucune difficulté, ainsi que je m'en suis assuré par des observations réiterées faites chez un lapidaire qui avait un grand nombre de diamans de toutes les
formes.
Le même savant pense que le- diamant peut avoir la forme icosaèdre composée de vingt tétraédres. Journ. de phys. , ibid. il faudrait , pour cela , d'après ses principes , que les vingt tétraèdres pussent être répartis , par nombres égaux , entre les
hu't faces de l'octaèdre primitif, ce qui suppose le nombre vingt divisible par huit sans aucun reste fractionnaire.
i) Romé de Lisle a reconnu lui-même l'existence de ces
décroissemens , par rapport au dodécaèdre, dont il ne laisse
pas de faire une nouvelle forme primitive du diamant. Ibid.,
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décroissement intermédiaire , se font de marne inégalement , en sorte que les bords subissent des inflexions continuelles , au lieu de s'étendre en ligne droite. Au reste, je ne prétends pas qu'il y ait quelque chose de constant dans les courbes dont je viens de parler , puisqu'elles sont dues aux perturbations que subissent ici les lois de la cristallisation; j'ai voulu seulement faire -concevoir le rapport entre l'arrangement des molécules dont les diamans sphéroïdaux sont l'assemblage, et celui qui atteindrait la véritable limite , et offrirait le résultat d'une loi uniforme et parfaitement régulière. Si l'on essayait, ainsi que je l'ai fait , de soumettre au calcul une de ces lois variables qui sont susceptibles de produire des formes sphéroïdales, ce serait une de ces
recherches que l'on ne se permet que pour satisfaire sa curiosité. Diamant plan convexe, de Lisle, t. II, p. 195, var. 1. C'est la combinaison du diamant sph éroïdal,
avec la forme primitive. On voit dans la collection de l'école des mines , plusieurs cristaux de cette variété , sur lesquels les faces parallèles à celles du noyau sont éclatantes et parfaitement planes (I). Indéterminables.
Diamant informe. S'il pouvait y avoir des diamans roulés , ils n'auraient passé à cet état que par leur frottement mutuel ; mais il est visible que (i) Engestrom , dans sa traduction anglaise de la Minéralogie de Cronsted p. 48, cite un diamant cristallisé en cube tronqué sur ses huit angles solides ; mais cette observation n'a été con-
firmée depuis par aucune autre.