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( 382 ) otivriers', le meilleur moyen de les réconcilier aveu des innovations, qui toujours commencent par leur
déplaire, c'est de les intéresser au succès : on y parviendra en leur assurant une augmentation de salaire proportionnée à la quantité de fer qu'on obtiendra par la nouvelle méthode, au - delà des produits ordinaires. On a suivi cette marche , et avec un entier succès , pour le premier fourneau perfectionné qui a été établi Clans le Hartz : on- a pris pour taux moyen du produit d'un haut fourneau disposé suivant la méthode ordinaire , 2,00 quintaux par semaine ; et l'on a accordé aux ouvriers employés dans le nouveau fourneau, un gros en sus de leur salaire accoutumé par chaque quin-
tal de fonte qu'on obtiendrait de. plus dans le même espace de temps (16 à 17 centimes, monnaie de France ) : le nombre des quintaux obtenus de
plus étant d'environ 5o quintaux, il en est résulté pour chacun des quatre ouvriers un bénéfice d'un demi - reichsthaler (environ deux francs) par semaine ; gratification qui a suffi pour leur inspirer la bonne volonté nécessaire. On suit , dans les États prussiens les mêmes principes pour perfectionner le travail du fer, et les soins du Gouvernement ont produit une augmentation conSidérable dans cette branche essentielle de la prospérité publique. Sans doute la France ne manque point d'hommes
capables de diriger ces opérations. Si l'on voulait connaître au surplus ce qui a été fait en ce genre, dans différentes parties de l'Allemagne , il serait à propos de faire voyager pour cet objet quelques officiers des mines. On ne fait point mystère en Silésie ni dans le Hartz , des procédés employés pour
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pour perfectionner les fourneaux et les forges de Lé pays. Il faut convenir d'ailleurs que les nouvelles méthodes sont aussi simples qu'elles sont avantageuses.: elles ne consistent point en pratiques
recherchées. Ce qu'il y a de plus essentiel dans les changemens , c'est d'augmenter les dimensions des `fourneaux et celles des soufflets. Les fourneaux en Allemagne ont jusqu'à -?.6 pieds de
haut; en Angleterre il y en a qui vont jusqu'à 4,o et même jusqu'à do pieds. Quant aux soufflets , les Anglais font usage comme on sait, de cylindres de fer.; mais dans le Hartz ce sont tout simplement des caisses en bois de forme cubique , qui sont plutôt faites et d'un
usage avantageux. 2. On s'est occupé en Saxe , et particulièrement à Freyberg, des Moyens de remédier à la diminution sensible qu'on remarque dans les eaux qui servent à mouvoir les machines employées dans les mines de ce pays. Le moyen qui a semblé le plus convenable est d'établir sur les puits des appareils mis en
mouvement par le vent, à l'aide desquels on peut élever une partie de l'eau qui.s'écoule par les galeries , ou même de celle qui s'amasse dans les travaux. Sans doute le vent est une force trop peu constante, pour qu'on puisse y compter pour extraire l'eau des mines ; ce n'est pas là non plus
l'objet qu'on se propose. Il s'agit seulement de remplir les réservoirs qui fournissent l'eau aux machines hydrauliques; et l'avantage d'assécher en même temps les travaux ne s'y trouve que secon-
dairement. On parviendra ainsi à employer d'une manière constamment utile la puissance du vent, toute variable qu'elle est. Le célèbre Leibnit a eu le premier cette idée; il tenta même, quoique sans Journ, des Mines, Pluviéjse an r
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