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Près de la cime de cette montagne , qui est assez élevée, est une galerie d'environ 30 toises de lung et de 3 toises de haute arrondie dans sa partie supérieure, et que l'on croit prwiquée par les Romains. ,Les chambres que Cern voit des deux côtés de cette entrée , paraissent aoir servi de logement pour les esclaves qu'ils employaient dans ces travaux. Au
bout,' de cene galerie est un espace carré où viennent se rendre un grand -nombre de fentes remplies de guhrs bleus ou verts. Une ancienne
galerie qui de là se dirige vêt-5 l'est, a été trouvée entièrement comblée par des incrustations de la. même nature , lorsque l'exploitation de cette mine a été reprise dans ces derniers temps par M. Ferretti. Ce concessionnaire en a retire beaucoup de mala-
chite verte , qu'il a vendue principalement comme morceaux de cabinet. Be/es regarde cette mine comme une mine en couche et de transport ; il la dit placée presqu'à fleur de terre.
Larruva cite une ni ne de cuivre reconnue
mais non exploitée , située dans la Manche , juridiction de Yilla-Nueva-dos-Inrantes; une autre, découverte en 1774 dans la commune de Puerta , même provinee, lieu dit .ika-del-Cristo , 3 lieues de la' mine de Chiclana ; enfin , une troisième à Avenoja , éloignée de 6 lieues d'Almaden , qu'on ne permet pas d'exploiter, de peur qu'elle n'épuise les bois nécessaires aux travaux de la mine. de mercure. Le citoyen Miithuôn a fait connaître , dans le in° XI de ce Journal , les mines de cuivre de Baya, commune d'Oyarsun , où l'on exploite un filon très-puissant, dans une montagne schisteuse dont la gangue dominante est de sulfate de baryte et de chaux, et qui contient , outre la pyrite
( 403 ) cuivreuse, du fer et du plomb : c'est encore une ancienne exploitation des Romains. A Barba estsun autre filon de la même nature. Enfin, une troisième mine de cuivre , est exploitée dans une montagne calcaire, à Arlart, 3 lieues au de-là de Tolosa.. On connaît aussi, par les voyages de Dietrich une mine de cuivre à Sainte-Catherine , dans la .
partie des Pyrénées qui touche à la frontière de France , près de la montagne de Causia , située. à,l'origine de la vallée d'Aspe. Les mines de plomb sont, en Espagne comme en France, les plus multipliées de toutes, et celles dont on tire parti le plus généralement , parce rque ses gîtes. se montrent souvent au jour avec un éclat qui fixe les regards, que l'exploitation en est facile', sur-tout quand on se borne à pillager comme on fait trop ordinairement et, enfin parce que le plomb se vend aux potiers à l'état de minérai , sans -avoir même été fondu. De ces mines les unes sont exploitées pour le compte du roi , les autres par des particuliers ; mais ces derniers sont assujettis à livrer le plomb qu'ils obtiennent à l'administration royale
le leur paie à ufl .établie pour cet -objet , qui est de 40 à 50 réaux le prix déterminé , t 2 francs de notre monnaie ). quintal environ Le plomb, le soufre et le sel sont des productions minérales dont le gouvernement d'Espagne se ré(
serve exclusivement la vente : il retire , en outre, le
d tout le plomb obtenu par des particuliers, et le S.' , 9. ou o.' de la galène que l'on vend en nature aux potiers pour servir à vernisser leurs ouvrages. Cette dernière substance porte, en espagnol le nom d'alcohol , d'où paraît dériver celui d'alquifbux , qu'on lui donne assez généralement dans nos départemens méridionaux. ,
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