Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
(4i6 ) Elle est rarement transparente , mais presque toujours demi-transparente. Sa dureté est assez grande pour rayer le verre.
Sa pesanteur spécifique varie de 3,+529 à
3,600.
Elle n'est point pyro-électrique. Cette pierre a été trouvée d'abord dans les mon-
tagnes de l'Oisans , en Dauphiné , ce qui lui a fait donner le nom de schorl vert du Dauphiné , et celui de delphinite par M. de Saussure. On l'a retrouvée au Mont-blanc , aux Pyrénées, &c. La thaIlite se rencontre dans les fissures des montagnes ; souvent elle est entremêlée dans les filons de quartz : aux Chalanches elle occupe le centre d'un filon de cette espèce , et elle sert quelquefois de gangue au minerai d'argent. C'est de ce dernier endroit que venait l'échantillon qui a été soumis à l'analyse. La thallite , traitée seule au chalumeau , se fond én bouillonnant , et donne une scorie noirâtre avec le borax , elle se fond et lui donne une couleur verdâtre. Chauffée au rouge dans', tut creuset d'argent de son poids. cette substance a perdu
A. ioo grains de cette pierre pulvérisée dans un mortier d'agathe , etpréalablement rougie, ont été mis dans un creuset d'argent avec 300 grains de potasse purifiée à ralcohol : on a d'abord donné
zn légér degré de chaleur, qu'on a augmenté à mesure que l'alcali a perdu l'eau qui a produit ls fusion aqueuse : quand elle a été entièrement
4.17 ) vaporisée, on â chauffé au rouge ; la matière est devenue pâteuse, sans se fondre complètement : on l'a tenue ainsi une heure entière au feu. Le creuset ayant été retiré, on l'a laissé refroidir. La matière qu'il contenait était d'un vert foncé : on l'a délayée dans de l'eau distillée ; if s'est déposé au fond une substance rougeâtre assez abondante ; la liqueur surnageante était d'un beau vert. (
On aeversé dans cette liqueur de l'aCide muriatique , jusqu'à ce que le dépôt fût dissous et l'on a fait évaporer cette dissolution jusqu'à
siccité. Sur la fin de l'opération, la liqueur s'est prise en gelée , et l'on a eu soin de la remuer continuellement. On a redissous , à l'aide de l'eau acidulée avec l'acide muriatique , toutes les substances susceptibles de l'être il est resté au fond une poussière blanche, qui, recueillie sur le filtre lavée , et séchée au rouge , pesait 37 grains ; elle
avait tous les caractères de la silice. La dissolution précédente a été précipitée
par le carbonate de potasse du commerce. On a fait bouillir le tout pendant une heure , afin de dégager l'excès d'acide carbonique qui aurait pu retenir en dissolution quelques-uns des carbonates formés dans cette opération.
Le précipité a été traité par la dissolution de potasse caustique. Après avoir fait bouillir pen-
dant une demi-heure, on a filtré et lavé le précipité. Les eaux de lavage ont été réunies à la dissolution alcaline qui a été précipitée par l'acide muriatique , dont on a ajouté une assez grande quantité pour redissoudre le précipité, qu'on a fait ensuite reparaître, à l'aide d'une dissolution de carbonate A