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fugitive , comme dans la pi.upart des autres subs-
tances où elle dépend d'un principe accidentel
disséminé emre les mo!écules: pràpres. Dans les métaux eu contraire :, :elle est reffetdela réflexion immédiate de la-lumière sur la surface des molécules ; d'où il suit qu'un métal pur a constamment la meime couleur. Au lieu qu'un quartz., une télésie, un cristal de chaux carbonatée , un diamant , &c.
dans l'état de pureté, réfléchissent un mélange de tous les rayons, c'est-à-dire , n'ont aucune couleur proprement dite. Diverses substances métalliques qui ne sont point à l'état de métal., telles que le cuivre azuré , le mercure sulfuré , le fer sulfaté, ecc. , ont aussi une couleur inhérente à leur surface. Les. oxides métalliques ne changent de couleur qu'en raison d'une prOportion plus ou moins con-
sidérable d'oxigène, qui, elle-même, apporte un chamTement dans leur état. Ce sont ces mêmes oxides qui , en général, font l'office de principes colorans par rapport aux substances terreuses et
autres auxquelles ils s'associent accidentellement. Il résulte- de ce qui précède , qu'à l'égard des substances métalliques , la couleur doit être citée 'parmi les qualités qui fournissent le caractère spécifique.
3.0 Densité : dans les métaux purs, elle l'emporte de beaucoup sur celle des substances non métalliques les plus pesantes. L'étain , qui est le plus léger des métaux , a une pesanteur spécifique d'environ 7,3. Parmi les substances qui composent les autres classes , celle qui approche le plus de celle limite est la baryte sulfatée, dont la pesanteur spécifique est d'environ 4,5 (
( 45'9 ) C'est la grande densité des métaux qui les rend propres à réfléchir cetteilumière vive et abondante, dont l'effet , joint à celui de l'opacité , produit le brillant métallique. Ordre des densités des nzelmes métaux que c2-dessus, en ajoutant le mercure.
Platine,
Or,
Mercure
Plomb, Argent
Cuivre, Fer, Étain.
4.0 Dureté : elfe le cède à celle d'un grand nombre de substances pierreuses, dont quelques.,unes, réduites en poussière, sont employées avantageusement pOur polir les métaux : mais on sait à quel point l dureté de l'acier ou du fer cémenté s'accroit par I opération de la trempe ; et c'est en Se combinant dans l'émeri avec le quartz , que 'le fer offre encore un moyen si puissant pour travailler différens corps et le fer lui-mêMe. Ordre des duretés.
Fer ou acier, Platine
Cuivre, A rgent ,
Or,
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Plomb. bien être une substance métallique qui se présenterait d'oxide , parce qu'elle aurait plus d'affinité avec l'oxigène qu'avec le carbone. Lavoisier Elem. de chimie , tome 1,, socs.forme
(1) Plusieurs chimistes ont soupçonné que la baryte pourrait
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