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(. 468 ) verdâtre ; d'où il a conclu que ce métal, eii_mêtne temps qu'il réfléchissait des rayons jaunes , admettait, par réfraction , dans son intérieur, une -certaine quantité de lumière bleue, qui , après s'être
réfléchie çà et là à la rencontre des molécules métalliques , était entièrement éteinte (1). L'or , tel qu'on le retire du sein de la terre , est
toujours mêlé accidentellement d'une petite Portion d'argent, de cuivre ou de fer, dont la méthode fait abstraction, en considérant le métal comme s'il était pur. Réciproquement, on trouve différentes espèces de mines , telles que le fer sulfuré , le plomb sulfuré , &c. , qui contiennent une petite quantité d'or
étrangère à leur composition ; et d'après ce que nous avons dit plus haut (2) , on doit se borner à indiquer ces alliages , à la suite des variétés qui appartiennent à chaque mine. Berg,mann , qui a examiné des pyrites aurifères a trouvé que l'or qu'on obtenait par la digestion de cette substance dans l'acide nitrique, était en petits
grains anguleux , dont l'aspect seul pouvait faite soupçonner que ce métal existait dans la pyrite plutôt à l'état de simple Mélange que de véritable dissolution (3) ; ce qui a fait dire à ce célèbre chiartiste , dans sa Sciagraphie , c( qu'on pouvait douter
jusqu'à présent de la minéralisation de l'or. De minera lisatione auri dubium.etiamman moveri potest (4.) )).
C'est par inadvertance que ce passage se trouve (I) Optice lucis
pars 2 , propos.r o, exper. 17.
)
ouvrage , ainsi qu'il suit
cc On ne peut plus à
présent douter de la minéralisation de l'or (i On a rangé parmi les mins d'or celle de Nagyag en Transilvanie , dans laquelle on a supposé que -
l'or était combiné avec le soufre , l'antimoine l'arsenic , le plomb, le fer et l'argent (2 ; mais si l'on considère que souvent un morceau de cette )
mine présente distinctement l'antimoine , le plomb sulfuré et d'autres substances métalliques juxta- posées , et si d'Une autre part on fait attention à la grande différence entre les quantités d'or °bre--;
nues par l'analyse de divers morceaux. , on en
conclura que cette mine n'est pas une combinaison .de toutes les substances que nous avons citées. Si l'or n'y était pas simplement interposé , on pourrait
présumer qu'il est intimement uni à l'antimoine avec lequel omr sait qu'il a une grande affinité. La même mine contient aussi du zinc sulfuré et du cuivre ; sa gangue , qui est tantôt le quartz et tantôt
la baryte sulfatée en mamelons, a souvent une teinte de rouge incarnat , qu'elle doit à un oxide de manganèse. Le citoyen Brisson a trouvé que dans un alliage factice d'or et de cuivre , ces deux métaux paraissaient se pénétrer réciproquement , en sorte que pesanteur spécifique du mélange était plus grande que la somme des pesanteurs spécifiques des deux métaux séparés (3). Ainsi, dans l'or au titre de (1) Première édit, par le citoyen Mangés, p.
par le citoyen Lame'therie , t. II, p. 4.9.
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rendu dans Tes deux éditions françaises du m'élue
t. Il , p. 412.
Sciagraphia regni miner p. ro r , art. I 49.
(s) De Bora, Quai. (3)
8 ; 2.e édit,
z. II, p. 462. Pesant. spécif, , p. 6-et 7. ,
D 4.